L'embellie des cours du nickel se poursuit et c'est de bon augure pour la Nouvelle-Calédonie. Selon une analyse de la banque américaine Morgan Stanley, très active dans le financement du secteur des matières premières, le marché du nickel pourrait être en pénurie dès 2020.
La Nouvelle-Calédonie, cette Grande Terre du nickel va devoir montrer ses muscles. Les jours se suivent et se ressemblent. Le nickel se maintient au-dessus du seuil des 18.000 dollars la tonne (8,17 dollars par livre). Avec un cours élevé et une offre mondiale fragilisée, produire du nickel est redevenu rentable.
Embargo sur le nickel indonésien
Pour Morgan Stanley, l’arrêt ou la baisse de production de trois grandes mines de nickel - en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Guatemala et au Brésil n’est pas aussi important que la décision du premier exportateur mondial de minerai. L’Indonésie, à laquelle est désormais associé le mot « embargo » pour le nickel, continue d’animer la Bourse des métaux de Londres. Les restrictions à l’exportation de minerai qui seront appliquées dès le mois de décembre 2019 sont susceptibles de bouleverser les prévisions des analystes. "Même s’il existe des stocks en Chine qui pourraient atténuer le déficit dans un premier temps, les inquiétudes liées à l’offre risquent de soutenir la super performance du nickel, d’autant que l’inquiétude gagne aussi les Philippines" dont le minerai est moins riche que celui de l’Indonésie poursuit l’analyse de Morgan Stanley. "Notre équipe d’analystes des matières premières voit un risque à la hausse évident pour le 4e trimestre 2019." Toujours selon Morgan Stanley, chaque variation de 10 % du prix du nickel entraîne un effet de levier impactant les résultats des principaux producteurs de nickel d’environ 2 - 3 %.
Effet dominos
Enfin, Morgan Stanley souligne que la poursuite de la hausse des cours du nickel pourrait également déclencher une hausse des prix de l'acier inoxydable - un cycle de réapprovisionnement. Le secteur du transport maritime, essentiel aux expéditions des produits sidérurgiques, serait dynamisé.
Embargo sur le nickel indonésien
Pour Morgan Stanley, l’arrêt ou la baisse de production de trois grandes mines de nickel - en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Guatemala et au Brésil n’est pas aussi important que la décision du premier exportateur mondial de minerai. L’Indonésie, à laquelle est désormais associé le mot « embargo » pour le nickel, continue d’animer la Bourse des métaux de Londres. Les restrictions à l’exportation de minerai qui seront appliquées dès le mois de décembre 2019 sont susceptibles de bouleverser les prévisions des analystes. "Même s’il existe des stocks en Chine qui pourraient atténuer le déficit dans un premier temps, les inquiétudes liées à l’offre risquent de soutenir la super performance du nickel, d’autant que l’inquiétude gagne aussi les Philippines" dont le minerai est moins riche que celui de l’Indonésie poursuit l’analyse de Morgan Stanley. "Notre équipe d’analystes des matières premières voit un risque à la hausse évident pour le 4e trimestre 2019." Toujours selon Morgan Stanley, chaque variation de 10 % du prix du nickel entraîne un effet de levier impactant les résultats des principaux producteurs de nickel d’environ 2 - 3 %.
Effet dominos
Enfin, Morgan Stanley souligne que la poursuite de la hausse des cours du nickel pourrait également déclencher une hausse des prix de l'acier inoxydable - un cycle de réapprovisionnement. Le secteur du transport maritime, essentiel aux expéditions des produits sidérurgiques, serait dynamisé.