« Collecte des mémoires des pionniers de Poya Sud ». C’est le nom du projet initié il y a quelques années, par la commune, avec l’aide de l’ADCK. Un livret avec texte et photos a été remis à la mairie.
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Cette première phase de collecte de la mémoire orale concerne plusieurs dizaines de familles de Poya Sud. Elles sont issues de toutes les communautés. Ce projet permet de retracer leur origine, « la position géographique où (elles) se sont installés à Poya Sud » mais aussi les « arbres généalogiques », indique Yasmina Metzdorf.
« Ce qui nous a surtout intéressés dans ce projet, c’est de mettre à profit notre expertise et notre réseau associatif puisqu’on a travaillé avec l’association Vi Vaa Rho Neko de Poya et l’Association (de Poya-Sud) », confie Emmanuel Tjibaou, le directeur du Centre culturel Tjibaou.
Un document de 150 pages a été remis à la mairie de Poya avec textes et photos. Les familles concernées peuvent désormais le consulter pour y apporter, si besoin, des corrections. Ce lundi, la maire vient également de demander au Centre culturel Tjibaou de poursuivre ce partenariat et ce travail de collecte sur d'autres secteurs de la commune que sont Népoui, Basse-Poya et Poya village.
A terme, ce projet devrait aboutir sur la publication d’un livre mais il faudra encore attendre quelques années.
Un projet au long cours
Selon la maire de Poya, ce travail patrimonial de grande valeur nécessite d’être approfondi. « Il va falloir qu’on étoffe l’histoire de chaque famille : leurs relations avec les gens de la chaîne, dans les échanges de produits, dans le travail du bétail aussi, des cultures… On voudrait également en savoir un peu plus sur leurs façons de s’habiller, de se nourrir à l’époque, sur ce qui rythmait leurs journées, sur leur culture aussi. Ça participe à ce qu’on appelle maintenant le "destin commun". »Un réseau associatif précieux
Le département patrimoine et recherche de l’Agence de développement de la culture kanak (ADCK) a assuré la logistique de ce projet en mettant à disposition un collecteur de la mémoire orale, en la personne d'Eloi Meureureu Yari. C’est aussi le département de l'ADCK qui a établi la méthodologie pour recenser les familles installées sur la zone de Poya Sud.« Ce qui nous a surtout intéressés dans ce projet, c’est de mettre à profit notre expertise et notre réseau associatif puisqu’on a travaillé avec l’association Vi Vaa Rho Neko de Poya et l’Association (de Poya-Sud) », confie Emmanuel Tjibaou, le directeur du Centre culturel Tjibaou.
Un document de 150 pages a été remis à la mairie de Poya avec textes et photos. Les familles concernées peuvent désormais le consulter pour y apporter, si besoin, des corrections. Ce lundi, la maire vient également de demander au Centre culturel Tjibaou de poursuivre ce partenariat et ce travail de collecte sur d'autres secteurs de la commune que sont Népoui, Basse-Poya et Poya village.
A terme, ce projet devrait aboutir sur la publication d’un livre mais il faudra encore attendre quelques années.