Unanimité à la Province Sud pour modifier l’organisation du placement familial des mineurs, relevant de l’aide sociale à l’enfance.
En Assemblée ce matin, les élus ont reprécisé les conditions d’accueil, pour éviter de répéter des problèmes constatés ces dernières années.
En Assemblée ce matin, les élus ont reprécisé les conditions d’accueil, pour éviter de répéter des problèmes constatés ces dernières années.
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Il s’agit par exemple de rendre les conditions plus draconiennes sur la moralité des familles. Que des parents ayant eu des démêlés judiciaires par le passé, ne puissent pas se retrouver en situation d’accueillir des enfants placés par la justice. « Comme il n’y avait pas de précisions, il y avait quelques contentieux qui ont été menés par des familles d’accueil contre la Province Sud parce qu’elles ont jugé qu’il y avait des décisions arbitraires pour retirer par exemple des enfants qu’ils avaient en charge » explique Sylvain Pabouty, du Front Indépendantiste et Progressiste.
Le projet de délibération modificatif vise à mieux identifier les familles d’accueil en amont. Mais aussi à mieux les accompagner, par la formation.
« On forme à répondre à une communication non-violente, à comprendre les difficultés et à y répondre avec une attention particulière » explique Pascale Doniguian, élue du Front Pour L’Unité. « On est formé à entendre des difficultés qui ne sont pas celles qu’on connaît quand on est parent d’enfants qui ne posent pas à priori de problèmes ».
Des formations plus nombreuses, non-obligatoires, mais qui sont fortement conseillées.
Avec des incidences, en cas de refus.
« Il y a davantage de contraintes quand on sent que les familles ne font pas d’efforts et ne veulent pas améliorer leurs compétences puisqu’on parle de compétences. » poursuit Pascale Doniguian. « On suit un enfant H 24 pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années. On assure aussi le rôle de suivi scolaire. On parle d’encadrement, d’accompagnement, on ne parle pas de contraintes autres que cela ».
Unanimité donc sur cette modification du placement familial des mineurs. Reste à faire preuve de plus de clarté politique entre les acteurs de ce domaine.
C’est le souhait du Front Indépendantiste et Progressiste.
« Qu’on ait ce chemin de la protection de l’enfance au niveau de la Nouvelle-Calédonie » explique Sylvain Pabouty. « Çà permettrait de voir les actions des uns et des autres en fonction effectivement des compétences. »
Le projet de délibération modificatif vise à mieux identifier les familles d’accueil en amont. Mais aussi à mieux les accompagner, par la formation.
« On forme à répondre à une communication non-violente, à comprendre les difficultés et à y répondre avec une attention particulière » explique Pascale Doniguian, élue du Front Pour L’Unité. « On est formé à entendre des difficultés qui ne sont pas celles qu’on connaît quand on est parent d’enfants qui ne posent pas à priori de problèmes ».
Des formations plus nombreuses, non-obligatoires, mais qui sont fortement conseillées.
Avec des incidences, en cas de refus.
« Il y a davantage de contraintes quand on sent que les familles ne font pas d’efforts et ne veulent pas améliorer leurs compétences puisqu’on parle de compétences. » poursuit Pascale Doniguian. « On suit un enfant H 24 pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années. On assure aussi le rôle de suivi scolaire. On parle d’encadrement, d’accompagnement, on ne parle pas de contraintes autres que cela ».
Unanimité donc sur cette modification du placement familial des mineurs. Reste à faire preuve de plus de clarté politique entre les acteurs de ce domaine.
C’est le souhait du Front Indépendantiste et Progressiste.
« Qu’on ait ce chemin de la protection de l’enfance au niveau de la Nouvelle-Calédonie » explique Sylvain Pabouty. « Çà permettrait de voir les actions des uns et des autres en fonction effectivement des compétences. »