Depuis le 15 novembre et jusqu'au 15 février, les employeurs de Nouvelle-Calédonie peuvent recourir aux jobs d'été. Que ce soit dans la comptabilité ou l'animation, environ 2 000 jeunes de seize à 26 ans ont signé une convention.
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Loane Tillard n’est pas une salariée comme les autres. Depuis le mois de décembre, cette jeune femme effectue un job d’été au service comptabilité de la chambre d’agriculture. Agée de dix-sept ans, elle y voit de multiples avantages :
- utiliser ses vacances correctement ;
- un plus dans le CV ;
- acquérir de l'expérience ;
- découvrir un métier, et pas forcément celui qu'on veut exercer ;
- «et après, ça nous fait de l'argent de poche».
Un reportage de Natacha Cognard et Kaio Tui :
- utiliser ses vacances correctement ;
- un plus dans le CV ;
- acquérir de l'expérience ;
- découvrir un métier, et pas forcément celui qu'on veut exercer ;
- «et après, ça nous fait de l'argent de poche».
Plus de six mille dossiers déposés
Pour trouver un emploi cet été, 6 200 Calédoniens ont déposé un dossier d’inscription à la MIJ, la Mission d’insertion des jeunes de la province Sud. Un tiers seulement a signé une convention avec une entreprise. Les critères pour être sélectionné ? Avoir entre seize et 26 ans ; être scolarisé en province Sud ; être aussi domicilié en province Sud.Beaucoup dans le commerce et la restauration
Les jeunes peuvent travailler jusqu'à 36 jours. Parmi les secteurs professionnels les plus recherchés, le commerce et la restauration. D’autres ont choisi l’animation, comme Maëlyss Muliava, dix-sept ans elle aussi : après la boucherie, elle explore un domaine qui demande de la maturité et de l’organisation. «Cette année je voulais vraiment travailler avec les enfants parce que ça m'apporte beaucoup de responsabilités et de sociabilité», explique-t-elle.Rémunération variable
Pour un job d’été, la MIJ prend en charge la couverture sociale des jeunes salariés. Concernant la rémunération, tout dépend de l'entreprise. Elle peut aller de 50% à la totalité du salaire minimum garanti, soit près de 156 000 F par mois.Un reportage de Natacha Cognard et Kaio Tui :