Thio commémore 130 ans de présence japonaise

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L' histoire de Thio est intimement liée à celle du nickel et aux différentes migrations que le travail sur mines a pu engendrer. Parmi elles, la venue de travailleurs Japonais à la fin du 19ème siècle. Plus de 5 000 migrants, aux destins parfois dramatiques, ont façonné l'histoire calédonienne.

Ce samedi, au cimetière des Japonais de Thio, le 130ème anniversaire de l'arrivée des travailleurs japonais a été célébré. En effet, il y a plus d'un siècle, des hommes et des femmes sont venus par milliers travailler sur mine, dans des conditions souvent difficiles. L'histoire de leurs descendants est intiment liée à celle de leurs ancêtres. Comme celle du grand-père de Rose Marie Take, présidente de l’amicale japonaise en Nouvelle-Calédonie, arrivé sur le territoire sous contrat au début du 20ème siècle : "Ils sont venus, ils ont travaillé et quand il y a eu Pearl Harbor, ils ont été déclarés ennemis, forcément !"

5 574 ressortissants japonais

Près de 600 travailleurs japonais ont débarqué du navire Hiroshima Maru, le 25 janvier 1892, sur le sol calédonien. Ce fut le premier d’une multitude de convois destinés à travailler sur mines. La Nouvelle-Calédonie accueillera jusqu’à 5 574 ressortissants japonais à Thio mais aussi Canala, Poro ou Houaïlou.