Un bilan satisfaisant pour l’association Bwärä au chevet des tortues

La ponte a lieu à la Roche-Percée et sur la baie des tortues.
Aux petits soins pour les tortues marines depuis 2006, l’association Bwärä récolte les fruits de son travail avec une belle ponte cette saison.

Compter, baguer, protéger les tortues marines… Telle est la mission de l’association Bwärä depuis 2006. Au cours des derniers mois, pas moins de 66 spécimens ont été accompagnés. Un tiers a été bagué par les bénévoles. Il s’agit des nouvelles têtes. Si seul un tiers des tortues sont de nouvelles venues, cela signifie qu’elles sont nombreuses à revenir. Fidèles à leur lieu de naissance car elles s’y sentent protégées. Cette saison, seuls deux nids ont été creusés par des chiens, alors qu’il y a quelques années cela concernait presque la moitié des nids, rappelle Marion Bardet, chargée de mission de l’association. 

282 pontes

Autre bonne nouvelle : "Pour cette année, on a eu 282 pontes qui sont à la fois sur la Roche-Percée et sur la baie des tortues. Juste pour donner un exemple, ça a doublé sur les 15 ans", se réjouit-elle. L’association a ainsi le sentiment de récolter les fruits de son travail. Pour Marion Bardet, ce résultat a été obtenu grâce aux mesures de protection de la plage. "Maintenant les lumières sont interdites, les chiens sont interdits. On ne peut pas s’approcher à moins de dix mètres d’une tortue. Les équipes présentes tous les soirs et tous les matins dissuadent quand même les gens et maintenant on n’a pratiquement plus de dérangement. On a aussi un vigile qui est là tous les soirs en période de ponte", détaille-t-elle.

La reprise de Turtle watching

De quoi permettre aux tortues de mener une vie plus paisible. Certaines restent dans nos eaux, alors que d’autres ont repris le chemin de l’Australie ou de la Papouasie Nouvelle-Guinée.

Après cinq mois intenses, les bénévoles s’occupent désormais de la pépinière qui permettra de reboiser le littoral. Autre projet : la reprise du Turtle watching, ce dispositif d’observation en partenariat avec l’aquarium, qui avait dû être abandonné avec la crise sanitaire.