Deux jours après l’évacuation des 314 salariés de Vale Nc, la mise à l’arrêt du site et la tentative d’assaut du complexe industriel, quels dommages a subi le site industriel, classé Seveso II? Un point sur la situation sur place.
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C’est une usine déserte, qui porte encore les stigmates de l’intrusion d’une cinquantaine de personnes dans le complexe industriel ce jeudi, en début d’après-midi. Voitures brûlées, bureaux administratifs et bâtiments de sécurité partiellement incendiés, la prise d’assaut a entraîné l’évacuation de quelques 300 salariés, l’arrêt de la centrale de Prony Energies, et l’arrêt en procédure d’urgence de l’usine d’acide.
« Cinq heures après, nous sommes revenus sur site avec les spécialistes, pour appliquer la procédure normale qui est un arrêt sur trois jours, qui permet de préserver l’outil de travail », précise Didier Ventura, directeur général délégué Vale NC.
Une trêve qui devrait permettre de maintenir l'unité d'acide « dans un état arrêté mais stable, qui nous permettrait de redémarrer sous deux à trois semaines, si les conditions ne sont pas trop graves, bien sûr avec un coût de perte d'exploitation qui sera supérieur à 2 milliards de francs cfp », poursuit le directeur général délégué de Vale NC.
Sur le site de l’usine, le calme est revenu mais il est toujours sécurisé par les forces de l’ordre. Au sein du complexe industriel, certaines tâches doivent être assurées : c’est le cas du traitement des eaux, ou encore du support technique apporté à la centrale Prony Energies et ce, même dans le cadre d’une usine qui ne produit plus.
Ce vendredi, des salariés sont revenus sur site afin d’augmenter les effectifs, dans le but d’assurer la préservation des équipements et la mise à l’arrêt de façon sécuritaire, de l’usine d’acide.
Le reportage de Laura Schintu et Cédric Michaut :
Arrêt sur trois jours
« Cinq heures après, nous sommes revenus sur site avec les spécialistes, pour appliquer la procédure normale qui est un arrêt sur trois jours, qui permet de préserver l’outil de travail », précise Didier Ventura, directeur général délégué Vale NC.Une trêve qui devrait permettre de maintenir l'unité d'acide « dans un état arrêté mais stable, qui nous permettrait de redémarrer sous deux à trois semaines, si les conditions ne sont pas trop graves, bien sûr avec un coût de perte d'exploitation qui sera supérieur à 2 milliards de francs cfp », poursuit le directeur général délégué de Vale NC.
Tâches assurées
Sur le site de l’usine, le calme est revenu mais il est toujours sécurisé par les forces de l’ordre. Au sein du complexe industriel, certaines tâches doivent être assurées : c’est le cas du traitement des eaux, ou encore du support technique apporté à la centrale Prony Energies et ce, même dans le cadre d’une usine qui ne produit plus.
Environnement
De son côté, Vale Nc assure que le site est en sécurité et qu’il ne présente actuellement aucune menace pour l’environnement.Nous sommes aujourd’hui dans une situation sécurisée, ce qu’il nous faut, c’est protéger l’outil de travail. Nous regardons devant maintenant, il faut être confiant dans l’avenir, il faut espérer que nous allons enfin trouver une solution avec nos opposants sur le sujet, parce qu’il y a 3000 emplois qui en dépendent. On attend que des solutions soient trouvées, nous avons tendu une main et nous attendons ces discussions, pour trouver une solution - Didier Ventura, directeur général délégué Vale NC
Ce vendredi, des salariés sont revenus sur site afin d’augmenter les effectifs, dans le but d’assurer la préservation des équipements et la mise à l’arrêt de façon sécuritaire, de l’usine d’acide.
Le reportage de Laura Schintu et Cédric Michaut :