La mairie de Yaté a été bloquée lundi par le collectif Usine du sud = Usine Pays et par l’ICAN. Les locaux ont été libérés dans l’après-midi après que le maire ait publié un communiqué de soutien « à la démarche de l’ICAN et du collectif. »
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Il reste encore quelques traces du blocage de lundi, mais la vie a repris son cours à la mairie de Yaté. Pour le maire nouvellement élu, c’était une priorité.
A Yaté, cette situation qui dure pèse sur la vie de la petite commune.
« Nous, on attend que les gens qui ont la main sur le dossier, qui ont le pouvoir de décision sur ce dossier, se mettent autour d’une table et discutent, parce que pour l’instant, on gère toute la partie la plus inquiétante, nos populations. On a des personnes qui ne travaillent pas, on a des blocages sur la route, donc ça impacte le reste de l’économie de la commune » explique Eliane Attiti, 1ère adjointe au maire.
« Etant donné qu’on est sur la commune de Yaté, et le gisement est chez lui, il faut qu’il se prononce dessus. On veut bien faire comprendre à l’industriel que nous, on est chez nous » explique Prosper Digoué, membre du collectif Usine du Sud= Usine Pays de Yaté. « Lundi soir, on était contents, parce qu’on a attaché nos liens en bas. Maintenant, on peut aller en face du pays parce que nous, on est bien attachés ».
Le collectif a appris aujourd’hui que la direction de Vale aurait autorisé une manifestation vendredi à l’hippodrome de Nouméa. Avec une partie des salariés et des sous-traitants. Un événement que conteste déjà le représentant du collectif de Yaté.
« Je m’aperçois que la direction, pour moi, elle fait des faux-pas, parce qu’ils mettent les employés encore en face de nous. Ce n’est pas une lutte entre les employés et nous, c’est nous avec la direction » note Prosper Digoué.
Le collectif se dit déterminé à tenir bon tant qu’il n’aura pas reçu les réponses qu’il attend.
Et le maire de Yaté précise que les quatre démissions de conseilleurs municipaux de son groupe n’ont rien à voir avec le dossier de l’usine du Sud. Il assure qu’il s’agit d’une décision prise en lien avec le règlement intérieur du conseil.
Le reportage de Stéphanie Chenais et Louis Perin
Préserver la vie quotidienne des habitants
« Pour nous permettre de débloquer la commune, il faut qu’on apporte quand même notre soutien » explique Victor Gouetcha, maire de Yaté, sans étiquette. « Moi, en tant que maire, mon rôle c’est d’éviter les blocages, éviter que ça se répercute sur la population, que les gens circulent normalement. C’est pour cette raison que j’ai dit ok, on va s’engager dans leur démarche ».A Yaté, cette situation qui dure pèse sur la vie de la petite commune.
« Nous, on attend que les gens qui ont la main sur le dossier, qui ont le pouvoir de décision sur ce dossier, se mettent autour d’une table et discutent, parce que pour l’instant, on gère toute la partie la plus inquiétante, nos populations. On a des personnes qui ne travaillent pas, on a des blocages sur la route, donc ça impacte le reste de l’économie de la commune » explique Eliane Attiti, 1ère adjointe au maire.
Une unité affichée pour le collectif
A plusieurs kilomètres de là, devant l’usine, la mobilisation se poursuit. Pour le collectif Usine du Sud = Usine Pays, l’unité affichée avec le maire était essentielle.« Etant donné qu’on est sur la commune de Yaté, et le gisement est chez lui, il faut qu’il se prononce dessus. On veut bien faire comprendre à l’industriel que nous, on est chez nous » explique Prosper Digoué, membre du collectif Usine du Sud= Usine Pays de Yaté. « Lundi soir, on était contents, parce qu’on a attaché nos liens en bas. Maintenant, on peut aller en face du pays parce que nous, on est bien attachés ».
Le collectif a appris aujourd’hui que la direction de Vale aurait autorisé une manifestation vendredi à l’hippodrome de Nouméa. Avec une partie des salariés et des sous-traitants. Un événement que conteste déjà le représentant du collectif de Yaté.
« Je m’aperçois que la direction, pour moi, elle fait des faux-pas, parce qu’ils mettent les employés encore en face de nous. Ce n’est pas une lutte entre les employés et nous, c’est nous avec la direction » note Prosper Digoué.
Le collectif se dit déterminé à tenir bon tant qu’il n’aura pas reçu les réponses qu’il attend.
Et le maire de Yaté précise que les quatre démissions de conseilleurs municipaux de son groupe n’ont rien à voir avec le dossier de l’usine du Sud. Il assure qu’il s’agit d’une décision prise en lien avec le règlement intérieur du conseil.
Le reportage de Stéphanie Chenais et Louis Perin