Le 16ème rendez-vous du genre qui se tient le 2 novembre à Paris revêt une dimension particulière à un an de la sortie de l’accord de Nouméa. Quelles conséquences aura le blocage du gouvernement ? Quel est l’ordre du jour prévu et quelles avancées attendre de cette séquence parisienne ?
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Le temps fort de la semaine sera politique, avec la tenue du comité des signataires jeudi à Matignon.
Cinq points sont officiellement inscrits à l’ordre du jour. Il s’agira tout d’abord pour les élus calédoniens et l’Etat d’ouvrir le chantier de l’organisation concrète du jour J de la consultation : calendrier, modalités de la campagne électorale, règles pour les procurations, bureaux décentralisés, présence de magistrats comme garants de scrutin….
Ecoutez à ce sujet Laurent Cabrera, le secrétaire général du Haut-Commissariat de la République
Cinq points sont officiellement inscrits à l’ordre du jour. Il s’agira tout d’abord pour les élus calédoniens et l’Etat d’ouvrir le chantier de l’organisation concrète du jour J de la consultation : calendrier, modalités de la campagne électorale, règles pour les procurations, bureaux décentralisés, présence de magistrats comme garants de scrutin….
Quelle question pour le référendum ?
Mais aussi et peut-être surtout diront certains, les élus vont plancher sur la formulation de la question qui sera posée aux calédoniens, même si, a priori, il n’y aura pas de décision ferme à l’issu des discussions, mais plutôt une recherche de consensus sur la méthode.Le corps électoral fait toujours débat
Pas de clause de revoyure possible en revanche, concernant le corps électoral… Ce 16 ème comité des signataires semble être la réunion de la dernière chance pour trouver un consensus sur une éventuelle modification de la loi organique pour l’inscription automatique des natifs sur la liste référendaire. Le calendrier parlementaire ne permet pas la poursuite des discussions.Une estimation officielle du nombre des natifs non-inscrits
Quoi qu’il en soit, ce 2 novembre 2017 devrait éclairer à défaut d’éteindre la polémique sur les chiffres, puisque les services de l’Etat auront finalisé le croisement des listes pour enfin donner une estimation officielle du nombre de natifs de statut civil coutumier et de droit commun qui ne figure pas sur la liste électorale générale.Ecoutez à ce sujet Laurent Cabrera, le secrétaire général du Haut-Commissariat de la République