Quel nickel efficace et responsable pour demain ?


Le gouvernement a lancé aujourd'hui un cycle de travail dédié à l'activité du nickel, dans le but de créer un socle commun de connaissances, et à terme d'éclairer les choix stratégiques à venir.
L’ensemble des parties prenantes du secteur, et même la population, via une consultation citoyenne en ligne, participeront à ces travaux qui visent d’abord à enrichir les connaissances sur le nickel, et de les partager. Pas de recherche de consensus dans un premier temps, mais la constitution d’une base de réflexion alimentée par toutes les sensibilités du pays.
 

Six groupes de travail

Pas moins de 120 parties prenantes, réparties en 6 groupes de travail pour autant de thématiques, comme la responsabilité sociale et environnementale ou encore le fonds pour les générations futures. Et l’ambition d’identifier « un nouveau nickel pour un nouveau monde », soit un nickel calédonien plus « vert », plus efficace, et dont la qualité est traçable. La démarche veut positionner la Nouvelle-Calédonie sur la carte du nickel mondial comme une source éthique et responsable.

 Connaissances interne et internationale

Un comité de pilotage recevra l’ensemble des productions des six groupes de travail. « On n'a surtout pas comme objectif de réfléchir à une nouvelle stratégie. Il s'agit, je le répète, de mettre en commun cette connaissance interne, mais aussi internationale, précise le président du gouvernement Thierry Santa. On va aller chercher partout dans le monde tout ce qui se fait en matière de RSE, en matière environnementale, en matière de technique, en matière de fonds pour les génération futures. Tous ces sujets-là vont permettre de constituer ce socle commun de connaissance.»
La province Nord ne souhaite pas participer à ces travaux, mais elle sera néanmoins destinataire des résultats de réflexion qui seront restitués au mois de décembre.