Quelle évolution pour le tourisme calédonien ?

Les professionnels du secteur sont rassurés.
Sollicités en 2015 au travers d’ateliers, ils ont pu découvrir la restitution de leurs échanges avec les différents acteurs du secteur.
C’est une nouvelle stratégie qui est proposée pour les dix prochaines années.
Sur la décennie à venir, les objectifs sont affichés : 200 000 visiteurs terrestres, 1, 2 million de croisiéristes, deux fois plus d’emplois, et 47 milliards de dépenses touristiques espérées.
Pour ce faire, la cohésion politique était indispensable. Une agence de développement touristique de la Nouvelle-Calédonie doit ainsi voir le jour. Elle assurera la promotion internationale, celle des investissements, et le pilotage de la stratégie.
 

Plus d’offre hôtelière

Cette nouvelle gouvernance permettra plus de lisibilité, mais elle ne suffira pas. Il faudra créer 500 unités d’hébergement supplémentaires. Et parvenir à attirer des investisseurs. Comme Lifou, qui devrait accueillir en 2017 la chaîne hôtelière Hilton, en Baie de Wadra pour un établissement 4 ou 5 étoiles.
 

De nouveaux marchés

Il faudra aussi aller chercher de nouvelles clientèles. La Chine est ciblée. Ses autorités acceptent, sur le principe, de faire de la Nouvelle-Calédonie une destination touristique agrée. Mais là encore, cela demandera des efforts localement, pour se préparer à accueillir cette nouvelle clientèle.
 

Développer l’aérien

Le secteur aérien, lui, sera évidemment mis à contribution. Aircalin et AirCal renouvellent leurs flottes respectives. Cela veut dire plus de places, plus de modernité, et une baisse des coûts de fonctionnement, avec une possible incidence sur les prix.
 

Le soutien financier

Il est acquis avec des prêts bancaires de développement, et une défiscalisation locale et nationale prorogée jusqu’en 2025. Les annonces sont faites, reste à les mettre en musique. C’est le plus difficile.