Covid-19 : quelle sera la recette star du 3e confinement ?

Le premier confinement, en 2020, avait été celui du pain « fait maison ». En mars dernier, une vague de « gâteaux qui pleurent » déferlait dans nos cuisines. Cette fois, le salé pourrait bien prendre sa revanche. « Enquête ».

Du chocolat, du lait, et des larmes de sucre sous de la crème (et encore un peu de chocolat). Lors du confinement de mars dernier, la Calédonie toute entière s’était enflammée pour le gâteau qui pleure (ou gâteau turc, son pays d’origine).

Six mois plus tard, il semble bien que la recette soit passée de mode. Pour mener cette enquête (que nous nous garderons de qualifier d’objective), nous nous sommes basés sur le nombre d’occurrences d’un des termes de la recette dans un célèbre groupe Facebook consacré aux recettes du pays.  Au 24 septembre, nous n’avons dénombré que 6 posts consacrés à un gâteau qui pleure (et encore avons-nous comptabilisé une version au citron pourtant peu orthodoxe).

Rude concurrence sucrée

Il faut dire que le gâteau qui pleure a un sérieux concurrent. Le « gâteau américain » ou « gâteau nutella » ou encore « gâteau d’un célébre caféstore calédonien ». La recette a été reproduite par une fine pâtissière du groupe et ce sont des familles entières qui tentent désormais de reproduire ce gâteau à étages, garanti 100% chocolat : pas moins de dix occurrences en à peine trois semaines. La percée de cette recette inédite est fulgurante!

Le gâteau qui pleure a un sérieux concurrent. Le « gâteau américain » ou « gâteau nutella » ou encore « gâteau d’un célébre caféstore calédonien ».

 

Du salé pour changer !

Mais les Calédoniens ne sont peut-être finalement pas des becs sucrés. Car oui, c’est bien une recette salée qui occupe le haut du classement. Les Calédoniens semblent pour ce 3e confinement s’être convertis… aux chips de chouchoute (13 occurrences). Une variation semble-t-il des chips de taros, déjà en vogue.

Rien n’est joué

Mais tout peu encore changer, le confinement n’étant pas encore terminé. Les recettes à base de fraises, dont la saison bat son plein, sont aussi très nombreuses, mais déclinées en tarte, tiramisu, pavlova, elles n’intègrent pas ce classement.

Selon nos calculs, les boulettes indonésiennes, plat réconfortant en cette période incertaine, peuvent tout à fait effectuer une remontada.

 

Attention également aux outsiders, ces recettes traditionnelles qui pourraient créer la surprise : selon nos calculs, les boulettes indonésiennes, plat réconfortant en cette période incertaine, peuvent tout à fait effectuer une remontada.