Un conseil calédonien de la famille, c’est ce que préconise le Gouvernement pour faire avancer le dossier de la petite enfance. Le dossier des crèches est toujours aussi brûlant.
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Aujourd’hui, il existe une cinquantaine de crèches pour 2100 places, ce qui représente 317 emplois sur l’ensemble du pays.
L’agrément est obligatoire mais toutes les crèches ne l’ont pas forcément. Une récente affaire au tribunal nous rappelle combien il est important de mettre en place une règlementation concernant les centres d’enfants. Une nounou gardait chez elle une quinzaine d'enfants sans autorisation et employait une assistante illégalement.
Des textes de lois sont toujours en attente concernant les normes à respecter en matière d’équipement, d’encadrement et de sécurité.
Outre la problématique de la règlementation, une autre s’ajoute : celle des places.
Avant même la naissance de leur bébé, les parents cherchent déjà une garderie en raison des difficultés à trouver une place.
Les professionnels de la petite enfance de leur côté déplorent le manque d’aides malgré l’exonération des charges sociales, dont ils bénéficient jusqu’en 2018. Ils sont dans des situations économiques difficiles, et essaient de préserver leurs emplois.
Le projet de ce conseil calédonien de la famille sera discuté mi mars au gouvernement avant de passer au Congrès.
L’agrément est obligatoire mais toutes les crèches ne l’ont pas forcément. Une récente affaire au tribunal nous rappelle combien il est important de mettre en place une règlementation concernant les centres d’enfants. Une nounou gardait chez elle une quinzaine d'enfants sans autorisation et employait une assistante illégalement.
Des textes de lois sont toujours en attente concernant les normes à respecter en matière d’équipement, d’encadrement et de sécurité.
Outre la problématique de la règlementation, une autre s’ajoute : celle des places.
Avant même la naissance de leur bébé, les parents cherchent déjà une garderie en raison des difficultés à trouver une place.
Les professionnels de la petite enfance de leur côté déplorent le manque d’aides malgré l’exonération des charges sociales, dont ils bénéficient jusqu’en 2018. Ils sont dans des situations économiques difficiles, et essaient de préserver leurs emplois.
Anne Bouteiller, directrice de jardins d’enfants
Crèches itw Bouteiller
Le problème budgétaire reste majeur : pour compenser le manque dans ce secteur, le gouvernement a besoin de près d’un milliard de francs CFP, nécessaire pour aider les familles et assurer la mission de service public.
Isabelle Champmoreau en charge de la famille, au gouvernement
Crèches itw Champmoreau