La maison des associations de Nouméa accueillait aujourd’hui près de 200 jeunes volontaires pour accomplir une mission de service civique. A la clé : une mission de six mois à un an dans les secteurs de l’environnement, de la citoyenneté, ou encore de la culture et du sport.
Une matinée façon « job dating ». Des entretiens de quelques minutes pour essayer de convaincre le plus rapidement possible un recruteur. Parmi les offres de service civique ce mercredi : un ambassadeur de l’expression artistique et culturelle. « On recherche quelqu'un qui a déjà cette sensibilité culturelle du monde artistique et qui soit très à l'aise sur le relationnel », détaille Amandine Winckler, médiatrice culturelle.
Une indemnité de 75 200 francs
Noah, 20 ans, veut s’engager volontairement au service de l’intérêt général en échange d’une indemnité de 75 200 francs versée à 80% par l’Etat et à 20% par la ville de Nouméa. « Je sors de BTS, donc l'idée c'est de pouvoir mettre un pied à l'étrier dans le monde du travail. »
Aucun diplôme et aucune expérience
Les volontaires âgés de 16 à 25 ans ne sont pas salariés, mais engagés pour une mission de six mois à un an dans les secteurs de l’environnement, de la citoyenneté, de la culture et du sport. Aucun diplôme et aucune expérience ne sont requis. « J'ai fait des vœux pour Parcours sup, mais là je voulais me trouver un petit boulot. Je suis particulièrement intéressé par la biodiversité », raconte Botrë Kaiemo, 19 ans.
Prendre le temps de réfléchir à son projet d'avenir
A l’issue de ces nombreux entretiens, la ville de Nouméa recrutera 20 jeunes pour des missions de service civique. « On a identifié deux objectifs majeurs », précise Jean-Marc Hmaloko, référent de la politique jeunesse rattaché à la direction de la politique de la ville de Nouméa. « D'abord, mobiliser la jeunesse face à l'ampleur des défis sociaux et environnementaux et proposer un cadre dans lequel le jeune pourra mûrir, gagner en confiance, en compétences et surtout prendre le temps de réfléchir à son projet d'avenir. »
Le reportage de Sheïma Riahi et David Sigal :