Plusieurs centaines de chanceux ont eu le privilège de découvrir les coulisses du plus grand bateau solaire au monde, ce weekend. Une visite rare pour mieux comprendre les enjeux de son expédition scientifique et environnementale.
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Alors que le Race for Water quitte la Nouvelle-Calédonie ce mardi pour rejoindre le Vanuatu, près de 300 calédoniens ont eu la chance de visiter les coulisses de ce navire révolutionnaire. Un navire propulsé seulement par des énergies renouvelables grâce à des panneaux solaires, un kite de traction et une chaine de production et stockage d'hydrogène.
De passage sur le territoire où il sera resté sept semaines amarré à Port Mozelle, le Race for water mène un combat contre le problème grandissant des déchets et de la pollution plastique dans les océans. Ainsi, l'objet de cette journée portes ouvertes est de sensibiliser les visiteurs, par le biais de divers échanges, aux solutions innovantes qui existent pour garantir un monde plus durable.
A la fin de l'exposé, qui a duré une heure, les visiteurs ont tous pris conscience de l'impact néfaste du plastique et de l'urgence de modifier les comportements individuels et collectifs.
Ce vendredi, le Race for water a signé une convention avec le gouvernement calédonien visant à optimiser la gestion du déchet plastique sur le territoire. L'un des objectifs est, notamment, d'en transformer une partie en énergie. Une centrale adaptée à ce type de transformation pourrait donc être créée sur le Caillou d'ici à 2021.
Le reportage de Caroline Antic Martin et Claude Lindor, diffusé vendredi 23 mars 2019 :
L'interview de Marco Simeoni, Président de la Fondation Race for water et chef d'expédition, issue du JT du vendredi 23 mars 2019 :
Sensibilisation à la pollution plastique
De passage sur le territoire où il sera resté sept semaines amarré à Port Mozelle, le Race for water mène un combat contre le problème grandissant des déchets et de la pollution plastique dans les océans. Ainsi, l'objet de cette journée portes ouvertes est de sensibiliser les visiteurs, par le biais de divers échanges, aux solutions innovantes qui existent pour garantir un monde plus durable.
C'est le bateau qui attire les visiteurs au départ. Et puis, quand on leur expose les différents problèmes de pollution, il y a un impact. Alors quel est est le résultat derrière ? Je ne sais pas exactement mais je pense que ça les marque.
Pascal Morizot, capitaine du Race for water
Une prise de concience immédiate à l'issue de la visite
A la fin de l'exposé, qui a duré une heure, les visiteurs ont tous pris conscience de l'impact néfaste du plastique et de l'urgence de modifier les comportements individuels et collectifs.
C'est un outil qui, nous l'espérons, fera prendre conscience aux autorités locales, régionales et mondiales de la nécessité de traiter les déchets et de convertir tous ces déchets en quelque chose d'utile à tout le monde.
- visiteur
On peut changer le monde avec pas grand chose. Pour ma part, j'ai envie de diminuer ma consommation de plastique.
- jeune visiteur
Ce vendredi, le Race for water a signé une convention avec le gouvernement calédonien visant à optimiser la gestion du déchet plastique sur le territoire. L'un des objectifs est, notamment, d'en transformer une partie en énergie. Une centrale adaptée à ce type de transformation pourrait donc être créée sur le Caillou d'ici à 2021.
Le reportage de Caroline Antic Martin et Claude Lindor, diffusé vendredi 23 mars 2019 :
L'interview de Marco Simeoni, Président de la Fondation Race for water et chef d'expédition, issue du JT du vendredi 23 mars 2019 :