Le rapatriement des non résidents : témoignage d'un passager

Depuis l’annonce des premiers cas de Covid-19, des mesures de rapatriement des non résidents ont été mises en place.
Ce vendredi matin, un vol pour la métropole est parti à minuit 50. Dans quelles conditions les passagers ont-ils voyagé ?

 
"Ce n’est pas l’influence des grands jours et l’ambiance est plutôt morose à la Tontouta", nous raconte notre collègue journaliste Bruno Sat, présent ce vendredi vers 1h du matin pour prendre le vol Nouméa-Tokyo-Paris.

Si dans la file d’attente, on ne respecte pas toujours pas la distance de sécurité d’un mètre, surtout lorsque les personnes se connaissent, dans l’avion, en revanche, les 150 passagers (sur 291 sièges), eux sont répartis de façon à respecter drastiquement cette "distanciation sociale".

Autre geste barrière. Le port du masque. Cette recommandation de la compagnie aérienne a été suivie par la majorité des voyageurs embarqués.

 

L’aéroport de Tokyo est quasi vide

Sous l’ère du virus « couronné », il devrait y avoir, la semaine prochaine, au moins un vol en provenance de métropole pour assurer le rapatriement des résidents de l’Hexagone, comme ceux du Caillou, explique une employée de la compagnie aérienne. Et d’ajouter, les prochains vols éventuels dépendront des décisions  des autorités Calédoniennes.
L'aéroport de Tokyo quasi vide, le 27 mars 2020.

 

Interdiction des résidents européens sur le territoire japonais

En attendant, dès ce vendredi soir à minuit, les autorités japonaises ont émis une interdiction totale d’entrer au Japon pour toute personne non japonaise ayant séjourné dans un pays européen, dont la France, dans les 14 jours précédant son arrivée. 
L’interdiction d’entrer sur le territoire s’applique aussi aux Français résidents au Japon qui souhaiteraient retourner au Japon après avoir séjourné dans un des pays visés par l’interdiction d’entrée dans les 14 jours précédant leur arrivée au Japon.
Les conjoints mariés à des ressortissants japonais et qui peuvent produire leur acte de mariage (« koseki tohon ») devraient être autorisés à entrer au Japon, au titre des « circonstances spéciales ».
Cette interdiction d’entrée vaut également pour les personnes ayant séjourné en Nouvelle Calédonie ou en Polynésie Française.
Les autres pays concernés sont : Irlande, Andorre, Italie, Estonie, Autriche, Pays-Bas, Suisse, Suède, Espagne, Slovénie, Danemark, Allemagne, Norvège, Vatican, Belgique, Portugal, Malte, Monaco, Liechtenstein, Luxembourg, Islande, Saint-Marin.

Ci dessous le communiqué publié par l'ambassade de France au Japonhttps://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-sud/noumea/coronavirus-bientot-hygiaphones-stations-services-816528.html