Selon nos informations, les Calédoniens rapatriés de Métropole ou des Etats-Unis seraient désormais confinés 21 jours dans les hôtels. Une nouvelle mesure de prudence pour éviter la propagation du virus, mesure en cours de discussion à ce jour.
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Certains passagers auraient déjà été prévenus à leur arrivée. Ce n’est pas quatorze jours, mais vingt-et-un qu’ils devront effectuer confinés dans des hôtels. Une nouvelle mesure qui selon nos informations devrait être annoncée prochainement.
[Mise à jour 19h45]
Invité du journal télévisé ce dimanche soir, Thierry Santa, le président du gouvernement a annoncé que cette mesure était en discussion depuis vendredi dernier. "C'est une mesure envisagée, qui est en discussion avec les autorités nationales" précise-t-il.
Il évoque également une autre mesure : celle de réduire à 600 le nombre de personnes confinées dans les hôtels, à Nouméa.
En effet, si la période de quatorze jours est mondialement reconnue pour être, dans la majorité des cas, la période d’incubation maximale du virus, certains cas ont pu se déclencher un peu plus tard. D’où cette nouvelle disposition. Pour l’heure, on ne sait pas si d’autres destinations sont concernées.
Une mauvaise nouvelle donc pour ceux qui rentrent et qui devront encore prendre leur mal en patience. Mais une bonne nouvelle sans doute pour la sécurité sanitaire des Calédoniens qui doivent éviter à tout prix une épidémie chez nous.
Philippe Germain évoque les dernières recommandations de la DASS, en date du 17 avril dernier : "Le rapatriement des Calédoniens séjournant actuellement à l’étranger expose la Nouvelle-Calédonie à un risque élevé d’introduction du virus"
L’autorité sanitaire ajoute : « Il ne faudrait pas que les effets positifs des efforts consentis jusque-là soient réduits à néant par une stratégie précipitée de rapatriement des Calédoniens séjournant dans des pays particulièrement touchés par le coronavirus (métropole notamment) »
Autant de déclarations qui poussent Philippe Germain a demandé solennellement au gouvernement de suspendre en urgence, « la politique active de rapatriement, pour qu’ensuite, dans la sérénité, nous puissions envisager, le cas échéant, les derniers retours encore impératifs". Il évoque plusieurs conditions pour envisager la suite de la procédure, comme le rapatriement à partir d’une liste précise et stabilisée et toujours en respectant scrupuleusement un protocole sanitaire strict mis en place par la DASS, pour être ainsi « totalement transparent à l’égard de la population calédonienne et éviter une pandémie locale » conclut-il.
[Mise à jour 19h45]
Dans le journal télévisé de ce dimanche, Thierry Santa se dit "surpris" du communiqué de Philippe Germain. "Je suis surpris par ce communiqué quand on sait que ça fait un mois que c’est le sujet essentiel de nos réunions collégiales et que l'on parle en particulier de cette procédure de rapatriement" explique-t-il.
A lire, le communiqué de Philippe Germain :
[Mise à jour 19h45]
Invité du journal télévisé ce dimanche soir, Thierry Santa, le président du gouvernement a annoncé que cette mesure était en discussion depuis vendredi dernier. "C'est une mesure envisagée, qui est en discussion avec les autorités nationales" précise-t-il.
Il évoque également une autre mesure : celle de réduire à 600 le nombre de personnes confinées dans les hôtels, à Nouméa.
Métropole et Etats-Unis concernés
Cette nouvelle durée de quarantaine concernerait deux types de passagers : ceux qui rentrent de Métropole, et ceux qui arrivent des Etats-Unis. Les deux pays étant des foyers très actifs du virus, les autorités veulent ainsi prendre le maximum de précautions pour éviter que le coronavirus ne se propage dans la population calédonienne.En effet, si la période de quatorze jours est mondialement reconnue pour être, dans la majorité des cas, la période d’incubation maximale du virus, certains cas ont pu se déclencher un peu plus tard. D’où cette nouvelle disposition. Pour l’heure, on ne sait pas si d’autres destinations sont concernées.
Une mauvaise nouvelle donc pour ceux qui rentrent et qui devront encore prendre leur mal en patience. Mais une bonne nouvelle sans doute pour la sécurité sanitaire des Calédoniens qui doivent éviter à tout prix une épidémie chez nous.
Faut-il suspendre les rapatriements ?
C’est en tout cas la demande qu’a formulée Philippe Germain ce dimanche. Dans un communiqué envoyé ce jour, le membre du gouvernement interpelle à nouveau la majorité quant à la politique de rapatriement des Calédoniens, mise en place depuis le 18 mars dernier.Philippe Germain évoque les dernières recommandations de la DASS, en date du 17 avril dernier : "Le rapatriement des Calédoniens séjournant actuellement à l’étranger expose la Nouvelle-Calédonie à un risque élevé d’introduction du virus"
L’autorité sanitaire ajoute : « Il ne faudrait pas que les effets positifs des efforts consentis jusque-là soient réduits à néant par une stratégie précipitée de rapatriement des Calédoniens séjournant dans des pays particulièrement touchés par le coronavirus (métropole notamment) »
Autant de déclarations qui poussent Philippe Germain a demandé solennellement au gouvernement de suspendre en urgence, « la politique active de rapatriement, pour qu’ensuite, dans la sérénité, nous puissions envisager, le cas échéant, les derniers retours encore impératifs". Il évoque plusieurs conditions pour envisager la suite de la procédure, comme le rapatriement à partir d’une liste précise et stabilisée et toujours en respectant scrupuleusement un protocole sanitaire strict mis en place par la DASS, pour être ainsi « totalement transparent à l’égard de la population calédonienne et éviter une pandémie locale » conclut-il.
[Mise à jour 19h45]
Dans le journal télévisé de ce dimanche, Thierry Santa se dit "surpris" du communiqué de Philippe Germain. "Je suis surpris par ce communiqué quand on sait que ça fait un mois que c’est le sujet essentiel de nos réunions collégiales et que l'on parle en particulier de cette procédure de rapatriement" explique-t-il.
A lire, le communiqué de Philippe Germain :