Suite au «rassemblement populaire» organisé samedi à Ponérihouen, le bureau politique du FLNKS ainsi que les membres du collectif «usine du Sud = usine pays» revenaient ce mercredi, devant la presse, sur les conclusions de la rencontre et les orientations prises par les dirigeants.
C’est bien le dossier Vale qui était au centre de toutes les discussions samedi, à Ponérihouen, dans la tribu de Grondu. Et le credo du collectif « usine du Sud = usine pays » ne varie pas. Il s’agit «de préserver les intérêts du plus grand nombre», assurent ses représentants. Les conditions, elles, n’auraient pas changé.
Le point avec Bernard Lassauce et Ondine Moyatea :
On est toujours contre la reprise par Prony Resources-Trafigura. Il n'y aura pas de discussion sur l'avenir sans que l'usine du Sud [n'ait] trouvé une issue sincère, transparente et surtout, cohérente. Et qui s'inscrive dans la sortie de l'Accord de Nouméa.
Discussions avec l'Etat ou Vale Canada
Louis Kotra Uregei évoquera le décalage dans la vision des deux camps qui s’opposent. Mais les discussions avec l’Etat ou Vale Canada se poursuivent. Et en attendant un retour du ministre des Outre-mer, le FLNKS rappelle la proposition faite fin décembre d’un schéma transitoire sur deux ans pour relancer l’usine. Se donner le temps de négocier pour une usine pays, mais sans le couple Beurrier-Trafigura.
Cette solution transitoire permettrait une situation nouvelle du capital de Vale NC dans laquelle Vale préserverait son contrôle de la société, et la SPMSC garderait son niveau de participation. Vale continuerait d'assurer la compétence industrielle indispensable à la continuité d'exploitation. L'Etat aiderait financièrement au maintien des emplois et à la juste évaluation des défis environnementaux.