Une dizaine de jeunes, petits délinquants, âgés de 14 à 17 ans participe depuis lundi à un chantier école consistant à repeindre les murs du musée de la Nouvelle-Calédonie. Ce travail permet à ces jeunes de commencer à prendre un peu confiance en eux.
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Ils sont une dizaine depuis lundi à manier le pinceau sur la façade du Musée de la Nouvelle Calédonie. Leur mission : recouvrir les tags qui défiguraient l’édifice. Ces jeunes âgés de 14 à 17 ans sont tous déscolarisés, la majorité d’entre eux a commis des délits. Le chantier école auquel le groupe participe les oblige déjà à respecter certaines règles. L’objectif à long terme est de permettre à ces jeunes de reprendre confiance en eux.
Pour l’instant, le succès réside déjà dans le fait qu’aucun jeune n’ait abandonné et que le chantier ait été terminé avec semaine d’avance. L’espoir c’est de leur donner envie de travailler, souligne la Direction de la Protection judiciaire de l’enfance, qui encadre ce projet.
Ces chantiers peuvent servir de tremplin, pour se réinsérer socialement. Chaque année, environ 1400 jeunes sont suivis par les services de la Direction de la Protection Judiciaire.
Pour l’instant, le succès réside déjà dans le fait qu’aucun jeune n’ait abandonné et que le chantier ait été terminé avec semaine d’avance. L’espoir c’est de leur donner envie de travailler, souligne la Direction de la Protection judiciaire de l’enfance, qui encadre ce projet.
Ces chantiers peuvent servir de tremplin, pour se réinsérer socialement. Chaque année, environ 1400 jeunes sont suivis par les services de la Direction de la Protection Judiciaire.