C’est une bonne nouvelle. A la veille de la journée mondiale des océans, un nouveau rapport de scientifiques internationaux, publié début juin, met en avant la bonne santé des coraux calédoniens. Et ceci même dans les endroits inattendus, comme la baie de Prony.
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Les chercheurs de la Global Reef Expedition ont passé plus d’un mois en mer entre octobre et novembre 2013. Objectif : créer des cartes détaillées des fonds calédoniens en effectuant un millier de relevés de coraux et des poissons qu’ils abritent. Une mission scientifique en étroite collaboration avec l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Et le résultat est positif.
Sur les 2600 km2 d’habitats marins cartographiés et dix sites du pays dont les atolls d’Entrecasteaux, du récif de Cook, de l’île des Pins et de la baie de Prony, le responsable scientifique de l’expédition, Dr Sam Purkis, de l’université de Miami, déclare : « Les récifs de Nouvelle-Calédonie sont tout simplement magnifiques. Leur diversité est incroyable. Et leur morphologie remarquable. »
Les récifs éloignés des côtes ou situés dans des zones marines protégées sont particulièrement préservés. Un seul bémol : les récifs proches du littoral, victimes de la pêche.
La baie de Prony fait toutefois exception à cette règle. Elle présente la couverture de corail vivant la plus importante observée en Nouvelle-Calédonie. Une découverte inattendue pour les chercheurs de l’expédition, compte tenu du ruissellement des sels nutritifs et sédiments des mines avoisinantes. Une découverte qui prouve que certains coraux réussissent à survivre dans des environnements pollués par les activités de l’homme.
Au total, ces scientifiques ont mené 22 missions pendant cinq ans à travers le monde, dans les océans Atlantique Ouest, Pacifique et Indien. Les récifs de Nouvelle-Calédonie restent pour eux les plus beaux et les mieux préservés. Il faut dire que la Nouvelle-Calédonie abrite la deuxième plus grande zone marine protégée au monde.
Découvrez les conclusions de l'étude :
Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et Claude Lindor :
2600 km2 de fonds cartographiés
Sur les 2600 km2 d’habitats marins cartographiés et dix sites du pays dont les atolls d’Entrecasteaux, du récif de Cook, de l’île des Pins et de la baie de Prony, le responsable scientifique de l’expédition, Dr Sam Purkis, de l’université de Miami, déclare : « Les récifs de Nouvelle-Calédonie sont tout simplement magnifiques. Leur diversité est incroyable. Et leur morphologie remarquable. »
La Baie de Prony exceptionnelle
Les récifs éloignés des côtes ou situés dans des zones marines protégées sont particulièrement préservés. Un seul bémol : les récifs proches du littoral, victimes de la pêche. La baie de Prony fait toutefois exception à cette règle. Elle présente la couverture de corail vivant la plus importante observée en Nouvelle-Calédonie. Une découverte inattendue pour les chercheurs de l’expédition, compte tenu du ruissellement des sels nutritifs et sédiments des mines avoisinantes. Une découverte qui prouve que certains coraux réussissent à survivre dans des environnements pollués par les activités de l’homme.
Au total, ces scientifiques ont mené 22 missions pendant cinq ans à travers le monde, dans les océans Atlantique Ouest, Pacifique et Indien. Les récifs de Nouvelle-Calédonie restent pour eux les plus beaux et les mieux préservés. Il faut dire que la Nouvelle-Calédonie abrite la deuxième plus grande zone marine protégée au monde.
Découvrez les conclusions de l'étude :
Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et Claude Lindor :