Récolte de déchets fructueuse dans le Grand Sud

En une matinée, 112 sacs de 100 millilitres ont été collectés sur cinq kilomètres.
Portée par les membres de l’association Cap Etude de Yaté, l’opération en oeuvre ce mercredi a permis de débarrasser les abords de l’Usine du Sud de nombreux détritus. 
Ils étaient une vingtaine à se retrousser les manches aux alentours de l’usine de Vale NC, agaçés par les nombreux détritus jonchant le sol. Les membres de l’association Cap Etude ont d’ailleurs été rejoints par quelques employés de l’usine métallurgique. 
C’est au milieu des maquis miniers qu’Agathe accompagne les enfants qui participent à cette opération de nettoyage. « Pour nous c’est maintenant mais plus tard c’est eux qui vont vivre dans cette nature donc c’est important pour eux de savoir qu’il ne faut pas jeter les saletés mais plutôt les ramasser », assure la membre de l'association. Leurs petites mains protégées par des gants bleus, les baskets couvertes de terre rouge… les bambins remplissent des sacs en plastiques avec les nombreux déchets collectés. Papiers, canettes, bouteilles, bouts de fer… les trouvailles se suivent mais ne se ressemblent pas. 
 

Préservation de l'environnement 


À l’affût du moindre détritus, adultes et plus jeunes parcourent les abords de la route menant vers l’usine métallurgique de Vale NC. Ils proviennent essentiellement de l’exploitation minière. « On dit que cela provient de l’usine mais cela vient de tous les gens qui sont emmenés à travailler là-bas. On récolte des tenues de travail, des chasubles, des gants, des fourchettes et des assiettes. Nous on ne veut plus ça sur la route. On travaille ici mais on demande aux personnes de ne plus laisser traîner leurs déchets », regrette Maëva, membre active de Cap Etude et ingénieurs environnement au sein de Vale.

Son message au micro de Clarisse Watue

Déchets Grand Sud Interview

 
En une matinée, 112 sacs de 100 ml ont été collectés sur cinq kilomètres. « L’environnement c’est un combat au quotidien, c’est le combat de tous et qui appartient à tout le monde. C’est un bien commun. C’est à chacun d’où il est et dans la mesure de ces moyens de le défendre. Si chacun fait un pas dans ce sens-là, on ira beaucoup plus loin dans la démarche », assure de son côté Jérémie Attiti, membre de l’association. Liam, Larry, Tonya, Ruben et les autres ont tous donné de leur temps pour collecter les déchets de leurs aînés, afin de participer à leur façon, à la préservation de l’environnement. Les adhérents de Cap Etude appellent d’ailleurs les Calédoniens à participer chacun à sa façon, à ce combat de tous les instants. 

Le reportage de Clarisse Watue

Déchets Grand Sud Reportage