Référendum 2021 : 2000 policiers et gendarmes prévus pour garantir la sécurité

Alors que la date de la troisième consultation approche, Sébastien Lecornu, actuellement sur le territoire, en a profité pour faire le point avec les forces de sécurité concernant la préparation du référendum.

Pour garantir la sécurité de celles et ceux qui iront voter pour le "oui" ou pour le "non" lors de la troisième consultation, près de 2000 policiers, gendarmes, seront mobilisés en Calédonie. Ce dispositif doit également garantir la sérénité de la campagne électorale, garantir aussi l’ordre public au lendemain du scrutin, en cas de trouble. 

C’est une montée en puissance qui est importante, par rapport au premier et au deuxième référendum. Globalement, ce sont près de 2000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés sur le Caillou dont les premiers renforts vont commencer à arriver à partir de la fin de semaine ou début de semaine prochaine. Pour justement être capable d’avoir des militaires de la gendarmerie et des fonctionnaires de police engagés sur le terrain avec des systèmes de relève qui permettent de traiter des problèmes de fatigue, si l’on devait être sur une période assez longue.

Sébastien Lecornu

Un renfort pour assurer la sécurité

 

Ce dispositif prévoit également la présence de forces de sécurité aux abords des bureaux de vote. Pour le ministre des Outre-mer, “il ne peut pas dans une grande démocratie y avoir un sentiment d’insécurité.” Sur ce point, sébastien Lecornu, en appelle à la responsabilité individuelle et politique. 

Demain matin, j’indiquerai aussi à chaque force politique, ce qu’elles comptent mettre en oeuvre pour garantir aussi la sérénité le jour du vote, le lendemain du vote, aussi pendant la campagne référendaire y compris aussi sur la cybercriminalité, sur la haine en ligne. (...) on voit bien que les réseaux sociaux sont désormais aussi un catalyseur de propos particulièrement violents, de menaces de mort, et il faut que les formations politiques nous aident nous l’Etat.

Sébastien Lecornu

Le ministre a également confirmé qu’un protocole sanitaire sera mis en place lors du scrutin. Des réflexions sont en cours notamment pour ouvrir les bureaux de vote plus tôt le matin, pour éviter les files d’attente.