Jean Lèques, Jean-Pierre Taïeb Aïfa, Elie Poigoune et Jean-Pierre Flotat du Comité des sages ont débattu avec les plus jeunes sur le référendum et ses conséquences.
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C'est par un traditionnel geste de coutume que la discussion a pu être lancée entre les quatre membres du Comité des sages et les lycéens de l'établissement scolaire nouméen Pétro Attiti. Au cœur des débats, la consultation du 4 novembre prochain pour laquelle certains jeunes ne comprennent pas l'intérêt de réitérer la question deux fois de plus à la population si le " non " l'emportait d'emblée.
Devant une jeunesse métissée, Elie Poigoune a rappelé la nécessité d'être fière de son pays, un pays qui " a beaucoup souffert. " Et de rappeler, " entre 1984 et 1998, il y a eu 70 morts. 70 morts pour un petit pays comme ici, c'est pas rien… "
A l'issue de la rencontre, les jeunes confient avoir été intéressés et interpellés par les propos de leurs invités. " Ça m'a fait réfléchir… réfléchir à plus tard. Pour avancer main dans la main, faut pas mettre les autres de côté. Comme pour nous les kanak, faut pas mettre les wallisiens de côté. Il faut s'entendre avec tout le monde. " explique Joël, lycéen.
L'option " indépendance " a naturellement suscité de nombreuses interrogations : quelle sera la valeur des diplômes ? Les jeunes majeurs auront-ils le choix de leur nationalité ? Ou encore, comment sera élu le nouveau gouvernement de l'État indépendant ? Autant d'inquiétudes en partie levées par l'explication des " sages ".
Ces trois heures passées avec les élèves de Terminale, de Bac Pro et de CAP auront été riche d'enseignement. Un échange intergénérationnel appelé à se renouveler.
Regardez le reportage de Nadine Goapana et Michel Bouilliez diffusé le 9 octobre 2018 :
Des sages, désireux que l'avant et l'après se déroulent " dans de bonnes conditions "
Répondant aux questions des uns et des autres tout en s'appuyant sur l'histoire des Accords de Matignon et de Nouméa, les sages ont tenté d'apporter quelques éclairages. Et d'insister sur l'importance de préserver la paix sociale. " Je vous demande d'être les porteurs de cette idée qui est de dire que la campagne électorale et le lendemain de la campagne électorale se déroule dans de bonnes conditions. " a imploré Jean Lèques.Devant une jeunesse métissée, Elie Poigoune a rappelé la nécessité d'être fière de son pays, un pays qui " a beaucoup souffert. " Et de rappeler, " entre 1984 et 1998, il y a eu 70 morts. 70 morts pour un petit pays comme ici, c'est pas rien… "
A l'issue de la rencontre, les jeunes confient avoir été intéressés et interpellés par les propos de leurs invités. " Ça m'a fait réfléchir… réfléchir à plus tard. Pour avancer main dans la main, faut pas mettre les autres de côté. Comme pour nous les kanak, faut pas mettre les wallisiens de côté. Il faut s'entendre avec tout le monde. " explique Joël, lycéen.
L'option " indépendance " discutée de façon très concrète
L'option " indépendance " a naturellement suscité de nombreuses interrogations : quelle sera la valeur des diplômes ? Les jeunes majeurs auront-ils le choix de leur nationalité ? Ou encore, comment sera élu le nouveau gouvernement de l'État indépendant ? Autant d'inquiétudes en partie levées par l'explication des " sages ".
Ces trois heures passées avec les élèves de Terminale, de Bac Pro et de CAP auront été riche d'enseignement. Un échange intergénérationnel appelé à se renouveler.
Regardez le reportage de Nadine Goapana et Michel Bouilliez diffusé le 9 octobre 2018 :