L’Etat et le Gouvernement ont pris des dispositions visant à réguler les pratiques des activités nautiques en mer et l’accès des navires aux eaux calédoniennes pendant la période de confinement. Des mesures qui irritent certains plaisanciers.
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Sur le quai d’amarrage de port Moselle, les bateaux sont à l’arrêt malgré un temps ensoleillé propice à une sortie en mer. Le voilier d’André est au mouillage. L’homme s’interroge sur les interdictions prises par l’Etat et le Gouvernement pour réguler la circulation des bateaux à proximité des îlots.
Près du marché de Nouméa, les chalets des taxi-boat et des prestataires d’activités nautiques sont fermés. Seul un prestataire est ouvert ce mercredi. Pierre-Yves Flock assure les opérations de maintenance sur un bateau de 96 places. Le mécano de l’Escapade assure également l’entretien du navire.
Le prestataire s’est adapté aux mesures d’interdiction pendant la période de confinement strict. L’activité a été réduite. Seules trois personnes travaillent encore. Le bateau peut accueillir les ouvriers devant se rendre sur l’îlot Maître pour un chantier assure Cédric Grégoire, le capitaine du navire.
L’arrivée des paquebots, bateaux de pêche, et navires de plaisance de l’international vers les eaux intérieures et territoriales de la Nouvelle-Calédonie est également interdite. Le gouvernement précise que cette interdiction ne concerne pas « les navires déjà présents dans les eaux de la Nouvelle-Calédonie qui seraient amenés à quitter ces eaux, puis à y entrer de nouveau, dès lors qu’ils n’effectuent pas d’escale à l’étranger et que l’équipage n’a pas de contact avec les personnes embarqués sur un autre navire venant des eaux internationales ». Si ces mesures ne sont pas respectées, les autorités promettent des sanctions sévères.
Le transport de passagers est interdit (desserte des îles habitées de la Nouvelle-Calédonie, desserte touristique récréative ou sportive, ou à destination des îles et îlots non habités (taxi-boat, charter, etc.).
Les activités de loisirs, aussi bien dans la bande littorale des 300 mètres qu’au-delà, la navigation et les activités nautiques de loisirs sont interdites. Cette mesure concerne les jetskis, planches à moteur, kitesurf, stand up paddle, wake-board, ski nautique, bouées tractées, planche à voile, wing foil, va’a, surfski, prone paddle,…), la pêche à pied ou en mer (avec filet, canne à pêche, sous-marine, etc.), la baignade depuis la terre ou un navire, les activités aquatiques et subaquatiques (marche aquatique, longe côte, snorkeling, plongée en scaphandre, …).
Les travaux sous-marins effectués par des scaphandriers professionnels ne sont pas concernés par cette mesure.
Mouillage et échouage autour et sur les îles et îlots non habités
Le mouillage et l’échouage à proximité des îles et îlots non habités sont interdits. Il est interdit de chercher refuge dans le cadre du confinement autour et sur les îles ou îlots non habités. Les navires, embarcations ou engins qui ne sont destinés à la plaisance peuvent continuer à être mouillés ou échoués, dans le cadre de leurs activités professionnelles, autour ou sûr les îles et îlots non habités. Les mouillages et zones d’échouage habituels des plaisanciers à proximité ou sur les terres habitées restent accessibles (Port autonome de la Nouvelle-Calédonie, marinas, rades, …)
Près du marché de Nouméa, les chalets des taxi-boat et des prestataires d’activités nautiques sont fermés. Seul un prestataire est ouvert ce mercredi. Pierre-Yves Flock assure les opérations de maintenance sur un bateau de 96 places. Le mécano de l’Escapade assure également l’entretien du navire.
Le prestataire s’est adapté aux mesures d’interdiction pendant la période de confinement strict. L’activité a été réduite. Seules trois personnes travaillent encore. Le bateau peut accueillir les ouvriers devant se rendre sur l’îlot Maître pour un chantier assure Cédric Grégoire, le capitaine du navire.
Navires réglementation coronavirus
Plus de paquebots, de bateaux de pêche et de navires de plaisance
L’arrivée des paquebots, bateaux de pêche, et navires de plaisance de l’international vers les eaux intérieures et territoriales de la Nouvelle-Calédonie est également interdite. Le gouvernement précise que cette interdiction ne concerne pas « les navires déjà présents dans les eaux de la Nouvelle-Calédonie qui seraient amenés à quitter ces eaux, puis à y entrer de nouveau, dès lors qu’ils n’effectuent pas d’escale à l’étranger et que l’équipage n’a pas de contact avec les personnes embarqués sur un autre navire venant des eaux internationales ». Si ces mesures ne sont pas respectées, les autorités promettent des sanctions sévères.Des dispositions strictes
Navigation et activités nautiques dans les eaux intérieures et territorialesLe transport de passagers est interdit (desserte des îles habitées de la Nouvelle-Calédonie, desserte touristique récréative ou sportive, ou à destination des îles et îlots non habités (taxi-boat, charter, etc.).
Les activités de loisirs, aussi bien dans la bande littorale des 300 mètres qu’au-delà, la navigation et les activités nautiques de loisirs sont interdites. Cette mesure concerne les jetskis, planches à moteur, kitesurf, stand up paddle, wake-board, ski nautique, bouées tractées, planche à voile, wing foil, va’a, surfski, prone paddle,…), la pêche à pied ou en mer (avec filet, canne à pêche, sous-marine, etc.), la baignade depuis la terre ou un navire, les activités aquatiques et subaquatiques (marche aquatique, longe côte, snorkeling, plongée en scaphandre, …).
Les travaux sous-marins effectués par des scaphandriers professionnels ne sont pas concernés par cette mesure.
Mouillage et échouage autour et sur les îles et îlots non habités
Le mouillage et l’échouage à proximité des îles et îlots non habités sont interdits. Il est interdit de chercher refuge dans le cadre du confinement autour et sur les îles ou îlots non habités. Les navires, embarcations ou engins qui ne sont destinés à la plaisance peuvent continuer à être mouillés ou échoués, dans le cadre de leurs activités professionnelles, autour ou sûr les îles et îlots non habités. Les mouillages et zones d’échouage habituels des plaisanciers à proximité ou sur les terres habitées restent accessibles (Port autonome de la Nouvelle-Calédonie, marinas, rades, …)