Depuis mi-mars, le Médipôle de Koutio a accueilli les 18 patients atteints du coronavirus. Rencontre avec des soignants de l’unité Covid-19, désormais vidée de ses malades.
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« Bien sûr, il y a toujours la peur des premiers patients. Ils arrivent, on ne sait pas trop, c’est les premiers… » confie le Docteur Kerbaj, médecin infectiologue en service des maladies infectieuses. « Après, très vite tout le monde a été très rassuré, tout le monde a été très professionnel, ça s’est très bien passé, l’ambiance dans le service était excellente. Tout le monde était formé aux gestes qu’il faut prendre devant ces personnes-là et pour éviter de se contaminer ou de contaminer d’autres gens ».
A ses côtés Malvina Coutant, infirmière en service interne infectiologie
« Les arrivées des premiers patients, c’est vrai que c’était un moment qui a engendré assez de stress pour l’équipe soignante parce qu’il y a un protocole à respecter au niveau des tenues à porter, pour ne pas se contaminer soi et ainsi répandre le virus. Donc c’est une responsabilité qui au début est difficile mais pas de risques qui étaient encourus si le protocole est bien respecté ».
Le médecin qui se félicite de la situation actuelle : « Ce qui est très rassurant, c’est qu’on est à plus d’un mois sans nouveau cas, ce qui veut dire que le risque que le virus circule est quand même extrêmement faible ».
Le docteur Kerbaj confirme qu’il n’y a plus personne aujourd’hui dans son service sur les dix-huit personnes infectées : « Tout le monde est guéri ! »
A ses côtés Malvina Coutant, infirmière en service interne infectiologie
« Les arrivées des premiers patients, c’est vrai que c’était un moment qui a engendré assez de stress pour l’équipe soignante parce qu’il y a un protocole à respecter au niveau des tenues à porter, pour ne pas se contaminer soi et ainsi répandre le virus. Donc c’est une responsabilité qui au début est difficile mais pas de risques qui étaient encourus si le protocole est bien respecté ».
Difficile d’établir la relation avec le patient
« L’échange avec les patients était assez difficile parce que c’est vrai qu’au début, on n’avait pas beaucoup de connaissances sur ce virus là » explique l’infirmière. « Du coup, pour rassurer les patients, alors que parfois, nous-mêmes on n’était pas rassurés, ça peut être compliqué par moments. Ce qui était le plus dur, c’était le relationnel avec les patients parce que c’est vrai qu’on essaye de rentrer le moins possible dans les chambres pour ne pas être en contact, donc on avait cette barrière là qui faisait qu’on ne pouvait pas parler autant avec le patient comme on peut parler en service habituel ».Des cas bénins pour la plupart
Concernant les traitements administrés, ils dépendaient des patients : « On a fait des protocoles locaux. Tout le monde n’a pas été traité bien évidemment parce que la plupart des cas, c’était des cas bénins, des gens qui venaient parce qu’ils avaient de la fièvre ou qui toussaient » explique le Dr Kerbaj.Le médecin qui se félicite de la situation actuelle : « Ce qui est très rassurant, c’est qu’on est à plus d’un mois sans nouveau cas, ce qui veut dire que le risque que le virus circule est quand même extrêmement faible ».
Tous les patients guéris
Il faut savoir que ces 18 patients du covid-19 sont restés jusqu’à 26 jours à l’hôpital. Le temps que les tests soient négatifs et qu’il n’y ait plus de risque qu’ils contaminent d’autres gens. Deux tests doivent être négatifs à 48 h d’intervalle avant de les laisser sortir.Le docteur Kerbaj confirme qu’il n’y a plus personne aujourd’hui dans son service sur les dix-huit personnes infectées : « Tout le monde est guéri ! »