Jules Hmaloko est photographe professionnel depuis 2006. Un investissement colossal, tant sur les efforts qu’il s’impose, que sur le financement de son matériel. "Souvent les gens nous disent que c’est cher les photos, mais il y a tout un investissement derrière pour offrir le meilleur, et de très belles photos, à nos clients."
Sur le plan administratif, chaque année, comme tous les artistes qui souhaitent proposer des interventions en milieu scolaire, il doit aussi renouveler son agrément auprès des institutions. Musique, photographie, arts plastique, quelle que soit l'activité, c'est un véritable gage de reconnaissance dans ce milieu. "C’est très utile pour nous parce qu’on peut intervenir dans les établissements scolaires ou les centres de formations. On travaille aussi avec les jeunes de la province Nord", poursuit Jules Hmaloko.
Vers un meilleur contrôle des demandes
Avec une centaine de demandes chaque année, le dispositif d’agrément permet aux trois quarts des artistes calédoniens d’être reconnus sur le plan professionnel.
En 2024, un comité de pilotage va d'ailleurs voir le jour pour assurer un meilleur contrôle des demandes. "Examiner, c’est vérifier le parcours artistique et c’est à partir de là qu’on apprécie la validité des compétences. On vérifie aussi surtout que l’artiste a bien un casier judiciaire vierge", détaille Ernest Hnacipan, directeur adjoint du service de la culture au gouvernement.
L’agrément est délivré pour une durée d’un an. Les dossiers peuvent être retirés en ligne sur le site du gouvernement. Les artistes, comme les autres professionnels concernés, doivent les rendre au plus tard le 23 février 2024.