Reprise de l'activité pour l'Ocef aujourd'hui

Depuis lundi, l'Ocef a été obligé de suspendre ses roulages d’animaux pour les abattages et de suspendre aussi les livraisons de viande sur la brousse. La situation s'est débloquée aujourd'hui avec une livraison exceptionnelle.
Depuis lundi, l'activité de l'Ocef et la livraison de viande sur le territoire étaient perturbées par les troubles actuels. Les blocages sur la RT1 empêchaient le transfert des stocks de l'abattoir de Bourail vers les entrepôts de l'office de commercialisation et d'entreposage frigorifique. Une situation difficile, d'autant plus que les découpes importées sont impactées par des retards de navires en provenance de Nouvelle-Zélande et d'Australie, en raison du Covid.
 

Un aller-retour Nouméa-Bourail

Ce samedi, des discussions ont permis de reprendre du service et d'opérer une livraison exceptionnelle vers la brousse. Un semi-remorque parti pour un aller-retour Nouméa-Bourail va également ravitailler l'Ocef en carcasses, même si un stock tampon permet d'éviter les risques de pénuries. « Aujourd’hui après négociations avec les barrages, notamment celui de Bourail, il y a eu une libération de la route donc on a pu assurer un transport des camions de Nouméa pour une livraison exceptionnelle un samedi sur l’ensemble de la brousse jusqu’à Koumac dans le Grand Nord », détaille Robert Courtot président du conseil d’administration de l’Ocef. Le président remercie les ouvriers de l'office d’être venus un samedi pour travailler toute la journée et livrer jusqu’à Koumac.
 

Les gens ont fait l’effort de laisser passer les camions de l’Ocef. La situation va se rétablir et l’Ocef a fait l’effort de rouler un samedi parce que les populations n’ont plus de viande. 
- Robert Courtot président du conseil d’administration de l’Ocef.

 

Du retard sur la viande importée

Et quid de la semaine prochaine? « Si la circulation est libre sur la route, l’Ocef reprendra son travail normalement. Pour ce qui est de la viande importée, on constate des retards des bateaux successifs de Nouvelle-Zélande et d’Australie. Cela n’a rien à voir avec la situation actuelle, c’est lié au Covid. Cela pénalise la viande d’import. »