Les résultats du référendum 2020 vus du Pacifique et des Outre-mer

La consultation référendaire du 4 octobre en Nouvelle-Calédonie a été suivie avec attention en plusieurs points du Pacifique et de l'outre-mer. Réactions venues de Wallis et Futuna, de Polynésie, du gouvernement australien ou de la Martinique.

A Wallis

Dimanche, à Wallis et Futuna, le référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie occupait une grande partie des discussions. Témoignages. Environ 10 % de la population calédonienne est d'origine wallisienne ou futunienne. 
Le reportage de Leone Vaitanoa et Mirna Kilama : 

A Tahiti

En Polynésie, ce scrutin a été suivi par plusieurs élus qui connaissent la vie politique calédonienne, mais qui y sont surtout rattachés au regard du passé, et des accords établis entre certaines communes. 
Un sujet de Maruki Dury, Lai Temauri et Patrick Tsing Tsing : 
©nouvellecaledonie

Le député indépendantiste Moetai Brotherson avait fait part, une nouvelle fois, de son soutien au Oui. Dimanche, il est revenu sur le référendum calédonien dans le journal télévisé de Polynésie la 1ere. 

En Australie

Réaction venue d'Australie également. Etat voisin qui «félicite les Calédoniens pour leur deuxième acte d’auto-détermination» et «reconnaît le choix qu’ils ont fait de rester dans l’ensemble français». Le texte a été publié par la ministre des Affaires étrangères, Marise Payne (version originale en anglais ici).  
«L’Australie est l’un des plus proches voisins de la Nouvelle-Calédonie et, cette année marquant les 80 ans de relations diplomatiques entre l’Australie et la Nouvelle-Calédonie, nous espérons continuer à construire un partenariat approfondi et renforcé», écrit la membre du gouvernement australien. «Nous nous réjouissons de l’implication constante de la France dans le Pacifique, et de sa contribution considérable à la sécurité et à la prospérité de la région. » 
 

En Martinique

Un tour côté Atlantique : aux Antilles, la victoire des partisans du Non suscite de la déception chez une partie de la communauté kanak en Martinique et chez quelques mililtants indépendantistes martiniquais. 
Un article à lire ici :