Absent en 2015 à Port Moresby, le judo sera de retour aux Jeux du Pacifique avec de grandes ambitions.
•
La sélection calédonienne de judo se compose, cette année, de plusieurs pensionnaires de pôles France en métropole et du pôle espoir de Nouvelle-Calédonie. La structure locale, désormais bien rodée, va permettre à plusieurs jeunes Cagous de vivre, pour la première fois, l'expérience des Jeux du Pacifique.
Et à deux mois du coup d'envoi, les judokas calédoniens sélectionnés pour Apia s'entraînent intensément. A raison de trois fois par semaine, le pôle espoir local n'échappe pas à des sessions matinales de préparation physique sous la direction de Téva Gouriou, champion de France deuxième division (-90 kg), pilier de la sélection pour Samoa et entraîneur du pôle espoir.
L'organisation du pôle espoir de Nouvelle-Calédonie, désormais bien huilée, a permis l'éclosion de talents. De plus en plus jeunes passés par la structure locale ont rejoint des pôles France. Après trois années de fonctionnement, le pôle créé par Laurent Calleja porte ses fruits à l'image de Jessie Brival, l'une des dernières judokates partie en métropole et que l'on verra à Samoa.
Pour partir s'émanciper ou prétendre à la sélection il faut donner le maximum sur le Caillou entre séances de préparation physique, de musculation ou de technique. Maïwen Mezières, qui va connaître ses premiers Jeux du Pacifique cette année, a dû cravacher. "On travaille dur et beaucoup pour s'améliorer. Il y a aussi un gros travail sur le mental pour rester fort et aller le plus haut possible" confie t'elle. Avec ses quatre médailles remportées à Sydney, et trois autres en Nouvelle-Zélande, la judokate en -63 kg est parée. Idem pour Cameron Fayard, autre jeune judoka retenu en sélection. Le sportif de moins de 60 kg a débuté le judo à l'âge de 4 ans à Dumbéa dans le sillage de ses grands frères. " Ca me fait hyper plaisir (d'aller aux Jeux du Pacifique), ça veut dire que je dois ramener quelque chose, que je ne dois pas figurer." explique t'il.
Au total seize judokas se rendront aux Samoa pour relever ce grand défi. La grande majorité, tout juste majeure, se mesurera à des séniors.
Reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :
Des entraînements intensifs en vue de Apia
Et à deux mois du coup d'envoi, les judokas calédoniens sélectionnés pour Apia s'entraînent intensément. A raison de trois fois par semaine, le pôle espoir local n'échappe pas à des sessions matinales de préparation physique sous la direction de Téva Gouriou, champion de France deuxième division (-90 kg), pilier de la sélection pour Samoa et entraîneur du pôle espoir.
Un pôle espoir local performant
L'organisation du pôle espoir de Nouvelle-Calédonie, désormais bien huilée, a permis l'éclosion de talents. De plus en plus jeunes passés par la structure locale ont rejoint des pôles France. Après trois années de fonctionnement, le pôle créé par Laurent Calleja porte ses fruits à l'image de Jessie Brival, l'une des dernières judokates partie en métropole et que l'on verra à Samoa.
Elle a gagné les championnats de France par équipe en -57 kg, soit la catégorie au dessus d'elle. Ses premiers six mois en métropole se sont déroulés assez facilement. Et puis, à partir de Noël ça a commencé à devenir compliqué, son niveau a plongé un peu, ce qui est normal lors d'une première année avec l'absence de la famille. On connaît la difficulté à s'adapter. Elle a finalement passé ce cap difficile et elle est en train de remonter la pente.
- Laurent Calleja, patron du pôle espoir calédonien
Baptême du feu pour Maïwen Mezières et Cameron Fayard
Pour partir s'émanciper ou prétendre à la sélection il faut donner le maximum sur le Caillou entre séances de préparation physique, de musculation ou de technique. Maïwen Mezières, qui va connaître ses premiers Jeux du Pacifique cette année, a dû cravacher. "On travaille dur et beaucoup pour s'améliorer. Il y a aussi un gros travail sur le mental pour rester fort et aller le plus haut possible" confie t'elle. Avec ses quatre médailles remportées à Sydney, et trois autres en Nouvelle-Zélande, la judokate en -63 kg est parée. Idem pour Cameron Fayard, autre jeune judoka retenu en sélection. Le sportif de moins de 60 kg a débuté le judo à l'âge de 4 ans à Dumbéa dans le sillage de ses grands frères. " Ca me fait hyper plaisir (d'aller aux Jeux du Pacifique), ça veut dire que je dois ramener quelque chose, que je ne dois pas figurer." explique t'il.
Au total seize judokas se rendront aux Samoa pour relever ce grand défi. La grande majorité, tout juste majeure, se mesurera à des séniors.
Reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :