Ce mercredi matin, trois syndicats de retraités ont bloqué durant 2 heures le fonctionnement de la CAFAT. Ils réclament le versement des compensations d’abattements de cotisation au régime des retraites, une « prime » de noël de 15 000 francs ainsi que le respect de l'emploi local.
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Les trois syndicats de retraités ont manifesté leur mécontentement ce mercredi matin devant la CAFAT. Ils réclament le versement des compensations d’abattements de cotisation au régime des retraites. Elles ont été affectées par le gouvernement au RUAMM à hauteur de 2 milliards cette année, qui se superposent à 1,9 milliard l’année dernière. En tout, ce sont près de 4 milliards de manque à gagner pour le régime des retraites. Une situation qui inquiète les retraités du privé.
La position du Conseil d’administration de la Cafat va dans le sens de celle de l’intersyndicale des retraités. Malgré des réserves de 50 milliards, si le régime ne perçoit pas les compensations des abattements de cotisations qui lui sont dues, il sera en déficit dès 2017, estime le directeur général de la CAFAT, Philippe Ouamba. Une situation d’autant plus délicate, que le gouvernement songerait à abandonner purement et simplement cette créance…
L’intersyndicale des retraités réclame également une « prime » de noël de 15 000 francs pour l’ensemble des retraités CAFAT, qui sera examinée lors du prochain conseil d’administration de la caisse. Ainsi que le respect de l’emploi local pour le recrutement du successeur de Philippe Ouamba. L’actuel directeur général de la CAFAT doit quitter son poste le 30 avril. Un appel à candidature locale et nationale a été lancé pour le remplacer.
Ecoutez Henri Champion, le porte-parole de leur intersyndicale (interrogé par Isabelle Peltier)
retraité cafat
Ecoutez Philippe Ouamba, le directeur général de la CAFAT (interrogé par Isabelle Peltier)
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L’intersyndicale des retraités réclame également une « prime » de noël de 15 000 francs pour l’ensemble des retraités CAFAT, qui sera examinée lors du prochain conseil d’administration de la caisse. Ainsi que le respect de l’emploi local pour le recrutement du successeur de Philippe Ouamba. L’actuel directeur général de la CAFAT doit quitter son poste le 30 avril. Un appel à candidature locale et nationale a été lancé pour le remplacer.