Le Rotarien calédonien a fini son tour cycliste de Nouvelle-Zélande

Clin d'œil bovin au pays des moutons, dans un café de Manawatu-Wanganui.
Deux mois après le premier coup de pédale, Pascal Temmar en a fini avec les routes de Nouvelle-Zélande. Ce Rotarien de Calédonie a bouclé dimanche soir un tour cycliste en solitaire à but caritatif qui l'a mené du Nord de l'île du Nord, au Sud de l'île du Sud, et retour.
He did it. Pascal Temmar  vient de boucler «un grand tour de Nouvelle-Zélande de 5262 kilomètres en 49 jours de roule avec 38 203 mètres de dénivelé positif». Une conclusion chiffrée que cet informaticien calédonien a publiée le soir du dimanche 25 février, sur sa page Facebook. C'était après une toute dernière étape en île du Nord, entre Hamilton et Auckland. Le jour de son anniversaire.

Une photo prise au fil du dernier jour, dans la région d'Auckland.

Départ officiel le 2 janvier

Membre du Rotary, Pascal Temmar s'est lancé le 2 janvier - un peu avant, en comptant l'«échauffement» - dans un tour cycliste en solitaire qui avait pour but de collecter des fonds au bénéfice du club Nouméa Ducos Boulari. Les particuliers comme les sociétés étaient invités à participer financièrement, l'argent étant destiné à des projets de ferme-écoles à travers le Pacifique.

Le kiwi à l'honneur, à Otorohanga.

Moindre contribution

Problématiques en jeu: l’éducation, l’autosuffisance alimentaire et la préservation de la ressource en eau. Le coût de chaque site est estimé à deux millions. Alors qu'au terme de l'aventure, dimanche, le financement participatif sur un site calédonien et un site néozélandais représentaient environ 80 000 F.


Connecté

Ce qui n'ote rien à l'exploit physique et à l'aventure humaine, parfois éprouvante, partagés jour après jour sur Internet. Car le cyclotouriste informaticien roulait branché, grâce à un système lui assurant l'autonomie en énergie. «La roue avant possède une dynamo au niveau du moyeu, décrivait encore Pascal Temmar en milieu de semaine. Une batterie de 10 000 milli-ampères par heure est reliée via un régulateur de tension. Sur cette batterie est relié mon iPhone X et de temps en temps, mon ordinateur de bord avec la seconde prise. Ainsi, je suis connecté du matin au soir. Je n'ai juste qu'à rouler pour générer de l'énergie.»

Paysage saisi à Waitomo.

Coups de chaud et vague de froid

De quoi raconter au fil des étapes les coups de chaud, la vague de froid, les «paysages sompteux», les tempêtes, «le relief toujours très exigeant», les rencontres, les douleurs, les hébergements et les problèmes matériels - mais pas une seule crevaison!

Baleine rencontrée à New Plymouth.

«Gestion mentale et physique»

Au dernier jour, Pascal Temmar a même détaillé le déroulement de ses journées sur la route. «Le but est d’arriver aux cinquante kilomètres parcourus avant midi, explique-t-il. Si ça roule vraiment bien, ce sera soixante. Il m’est arrivé d’atteindre beaucoup plus. Je divise ainsi la journée en tronçons, que j’élimine au fur et à mesure.»

Dans la région de Taranaki.

Ambassadeur

Exemples: «La grosse étape Christchurch-Kaikoura, de 192 km, a été effectuée ainsi. Et ce fut une réussite de gestion mentale et physique. Les 24 étapes a plus de 130 km ont été gérées ainsi. Nécessaire, pour se préserver pour les jours d’après !» «The man on the bike» s'est également posé en ambassadeur de la Calédonie au pays du long nuage blanc. Qu'il devait quitter le 3 mars.