Le mardi 2 janvier, Pascal Temmar s’est lancé pour de bon dans son tour cycliste de Nouvelle-Zélande en solitaire. Un marathon destiné à collecter des fonds pour le Rotary club Nouméa Ducos Boulari, afin de financer des fermes-écoles dans le Pacifique.
Pédaler au pays du long nuage blanc n’est pas un long fleuve tranquille. La preuve avec les dernières nouvelles reçues de Pascal Temmar, informaticien calédonien embarqué dans son deuxième tour cycliste de Nouvelle-Zélande.
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Nous donnerons régulièrement des nouvelles de ce périple.
«Rencontré tous les problèmes possibles»
Ce dimanche matin, le cyclotouriste qui roule pour la bonne cause signalait son départ imminent d’Auckland en direction de Wellington, via Napier et Hastings. Et il revenait sur les plus de 900 kilomètres déjà parcourus : «Pour résumer ces huit jours, dont les quatre premiers devaient servir de mise en condition, eh bien, disons que j'ai rencontré tous les problèmes possibles. Excepté le tremblement de terre et le vol du matériel.» Pascal Temmar a par contre croisé la première tempête de l’année.Du Nord au Sud, et retour
C’est juste après Noël qu’il avait quitté le Caillou pour retrouver les Kiwis, en se donnant une mission: sillonner Aotearoa de la pointe Nord à la pointe Sud et refaire le trajet dans l’autre sens. Un marathon cycliste destiné à collecter des fonds au profit du Rotary club Nouméa Ducos Boulari.Financer des projets en Océanie
Le club-service dont fait partie Pascal Temmar s’est donné pour projet de développer des fermes-écoles en Océanie, comme il l’a fait avec une pépinière associative dans le Nord de Païta. Objectifs: l'éducation de la jeunesse, l’autosuffisance alimentaire et la préservation de la ressource en eau. Le budget moyen est estimé à deux millions CFP par site.Mise en jambes de 488 kilomètres
Avant le tour de Nouvelle-Zélande proprement dit, le Rotarien s'est échauffé en ralliant Auckland à Cap Reinga sur son VTT taillé pour la route. Une mise en jambes destinée à tester le matériel, la technologie embarquée, les transferts de données ou l'autonomie énergétique du vélo. C'est ainsi que Pascal Temmar a parcouru 488 kilomètres entre le 28 décembre et le 1er janvier.«Hilly roads»
«Le Northland, la région au nord d'Auckland, est d'une beauté incroyable mais terriblement difficile pour les jambes, raconte-t-il sur le blog dédié à ce défi. Pour une mise en condition, j'avais sous-estimé la raideur des nombreuses "hilly roads"», les «routes vallonnées».Réveillon
L'homme a changé d'année tout au Nord de la Nouvelle-Zélande. «Au petit matin [du 1er janvier], après un réveillon absolument pas arrosé, j'ai délesté de ce qui était inutile sur mon vélo (tente, sac de couchages, ordi, etc.) et je suis parti tout au bout sous quelques gouttes de pluies. Les routes sinueuses montent tout le temps jusqu'à Cape [Reinga]. Les pâturages longent la route et très peu de vie aux alentours, exceptés bien sûr les moutons et surtout les vaches.»Un déluge «dantesque»
Au deuxième jour de 2018, l'aventurier du deux-roues est reparti dans l’autre sens. Son tour de Nouvelle-Zélande commençait pour de bon, avec 451 km jusqu’à Auckland où il est donc arrivé vendredi… sous la tempête qui malmenait la région! «Depuis hier matin, relate le «crazy guy» le 5 janvier, je roule sous un déluge d'eau, avec des rafales de folies, des branches qui volent et d'autres trucs en tout genre. Avec mes 110 kilos, je ne fais pas trop le poids. Sans parler des big trucks qui génèrent des "contre-rafale tourbillonnante" à mon niveau... et les quelques dizaines de litres d'eau qui vont avec!» Une ambiance «dantesque».«Chute»
Dans l'un de ses compte-rendus en ligne, Pascal Temmar liste les autres pépins rencontrés sur son chemin. Vendredi 29 décembre : «Vingt mètres après être parti du backpackers de Wapui, au premier stop, je m'arrête et j'oublie de détacher mon cale-pied droit. Chute lourde sur le genou droit avec tout le poids de l'ensemble. Grosse frayeur pour la suite. La douleur persistera jusqu'au Cape Reinga, mais ça passe...»Problèmes matériels
L'homme a aussi connu des soucis matériels. Mardi 2 janvier, en début d'après-midi, à dix kilomètres de Kaitaia: «le porte-bagage a vu ses deux vis de fixation se briser net suite à une énième secousse et ses 3200 km au compteur (incluant le premier tour de Nouvelle-Zélande). Le problème n'est pas dû à la structure du vélo, mais bien aux vis qui fixent le porte-bagage.» Pascal Temmar a été dépanné par un couple de touristes allemands, qui a emmené homme et vélo jusqu'à une quincaillerie…
A suivre en ligne
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