C’est le point d’orgue d’une saison fantastique. Déjà couronnés champions d’Europe, le 26 mai dernier après s’être défaits du Leinster en prolongation (31-23), les Toulousains ont parachevé en beauté l’exercice 2023-2024.
En finale du championnat de France élite, le Top 14, les joueurs ont enflammé le stade vélodrome de Marseille avec un record de points : 59. C'est le plus gros écart jamais enregistré (+56) et avec un nombre inédit de 9 essais. La finale s'est déroulée le 28 juin (heure de Paris).
Joueurs du Pacifique
Au coup d’envoi, les joueurs du Pacifique sont au premier rang : le centre Yoram Moefana est titulaire pour Bordeaux-Bègles et les premières lignes, Peato Mauvaka et Rodrigue Neti, deux anciens de l’URC Dumbéa, le sont pour le Stade Toulousain.
Champions de France en titre, les Rouge et Noir frappent d’entrée avec un essai de Dupont dès la 6ème minute. Moins d’un quart d’heure plus tard, sur une action amorcée côté droit, le talonneur Mauvaka se repositionne le long de la ligne de touche et réceptionne un ballon en bout de ligne pour aplatir en coin. Ramos manque la pénalité qui suit, mais Dupont, quelques instants plus tard, rajoute des points supplémentaires après une course en solo. Il tape à suivre pour lui-même, juste au-dessus d’un adversaire, et marque le troisième essai de son équipe après seulement 23 minutes de jeu.
Mauvaka, juste avant la pause, se verra refuser le quatrième essai après que l’arbitre ait constaté à la vidéo que les Bordelais Lucu et Tameifuna touchaient le ballon sur sa tentative. On en reste à 22-3.
En seconde période, la foudre toulousaine continue de s’abattre
Trois essais de Ramos, Marchant et Kinghorn en l’espace de six minutes après l’heure de jeu, et deux autres de Ramos et Ainu'u en fin de match. Succès final 59-3. Bordeaux n’a pu marquer qu’une seule pénalité dans ce match. C’est le 4ème titre de champion de France avec le Stade Toulousain pour Peato Mauvaka. Le 3ème pour Rodrigue Neti. Deux anciens coéquipiers à Dumbéa, toujours inséparables dans leur aventure rugby.
Le reportage de Martin Charmasson