Zero Waste Pacific poursuit sa lutte contre le gaspillage alimentaire. Après le glanage auprès des agriculteurs, l’association teste la récupération auprès de la grande distribution.
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C’est avec une date limite d’utilisation optimale dépassée que certaines boîtes de céréales, toujours comestibles, font partie des dons réalisés par un groupe de grande distribution, à destination de l'association Zéro Waste Pacific. Après les agriculteurs, l’association a réussi à convaincre une enseigne de lui confier ses invendus, au lieu de les jeter.
Charge au groupement de les distribuer à ses partenaires, comme le foyer Rapsa. « Ici en Calédonie, on est les premiers à le faire. Il a vraiment fallu les convaincre sur le devenir de la matière. Parfois, il y a dix palettes. Ce sont de grandes quantités alors ce qu’il ne faudrait pas, c’est que ces matières soient gaspillées », assure Mickaël Michalon, trésorier et co-fondateur de Zéro Waste Pacific.
Une logistique importante pour l’association, mais aussi pour ses bénéficiaires. Les denrées livrées à sept foyers et associations sont entreposées au sein d’un atelier encore peu pratique pour stocker les dons, témoigne Ludovic Fels, directeur de la Réintégration des anciens prisonniers dans une société accueilante (Rapsa) : « On a cette volonté de transformer cette zone en lieu de stockage provisoire, pour permettre le rayonnage dans de bonnes conditions de produits secs et frais entreposés, dédiés à des associations. »
Autre bénéficiaire de ces premiers dons de la grande distribution : la banque alimentaire Dorcas, qui les répartira entre les habitants des squats et son épicerie solidaire.
Cette année, les livraisons de Zéro Waste Pacific pourraient également devenir quotidiennes à partir de mi-avril, à condition de trouver des financements auprès des institutions, atteste de son côté Olivier Bouissou, président et co-fondateur de Zéro Waste Pacific : « On a besoin de 10 à 15 millions de francs CFP afin d’acheter un camion frigorifique, des caisses isothermes… et ensuite, on a une partie valorisation des invendus agricoles, pour laquelle on a réalisé six opérations de collectes avec sept tonnes récoltées. On est en phase d’étude pour essayer de pérenniser ce système pour le second semestre 2020 ».
De jolis projets pour lesquels rien ne se perd et tout se valorise, à l'initiative de l'association Zéro Waste Pacific.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Nicolas Fasquel :
Charge au groupement de les distribuer à ses partenaires, comme le foyer Rapsa. « Ici en Calédonie, on est les premiers à le faire. Il a vraiment fallu les convaincre sur le devenir de la matière. Parfois, il y a dix palettes. Ce sont de grandes quantités alors ce qu’il ne faudrait pas, c’est que ces matières soient gaspillées », assure Mickaël Michalon, trésorier et co-fondateur de Zéro Waste Pacific.
Épicerie solidaire
Une logistique importante pour l’association, mais aussi pour ses bénéficiaires. Les denrées livrées à sept foyers et associations sont entreposées au sein d’un atelier encore peu pratique pour stocker les dons, témoigne Ludovic Fels, directeur de la Réintégration des anciens prisonniers dans une société accueilante (Rapsa) : « On a cette volonté de transformer cette zone en lieu de stockage provisoire, pour permettre le rayonnage dans de bonnes conditions de produits secs et frais entreposés, dédiés à des associations. »
Autre bénéficiaire de ces premiers dons de la grande distribution : la banque alimentaire Dorcas, qui les répartira entre les habitants des squats et son épicerie solidaire.
Valorisation
Cette année, les livraisons de Zéro Waste Pacific pourraient également devenir quotidiennes à partir de mi-avril, à condition de trouver des financements auprès des institutions, atteste de son côté Olivier Bouissou, président et co-fondateur de Zéro Waste Pacific : « On a besoin de 10 à 15 millions de francs CFP afin d’acheter un camion frigorifique, des caisses isothermes… et ensuite, on a une partie valorisation des invendus agricoles, pour laquelle on a réalisé six opérations de collectes avec sept tonnes récoltées. On est en phase d’étude pour essayer de pérenniser ce système pour le second semestre 2020 ».
De jolis projets pour lesquels rien ne se perd et tout se valorise, à l'initiative de l'association Zéro Waste Pacific.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Nicolas Fasquel :