Sur l'îlot de Taanlô, à Poum, une dizaine de personnes vit à l'année. Mais avec le confinement, ce chiffre a été multiplié par quatre.
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A une heure de Boat Pass en bateau, dans l'extrême Nord du pays, l'îlot Taanlô. Un petit bout de paradis proche de Poum où vit une dizaine de personnes à l’année. C’est le cas de Laurent Porou et de sa femme. Ce jour-là, ils rentrent de la pêche, l’une des activités principales sur l’îlot. « En fonction de la marée, on pêche sinon on fait le champ. Là aujourd’hui dans la glacière des bossus, des loches et des petits becs de canne ».
Maurice Porou vit lui aussi sur Taanlô depuis trois ans avec sa femme et ses enfants. Il est le responsable de l’usine de dessalement. Grâce à une machine financée par la commune de Poum, 200 litres d’eau potables sont envoyés par heure vers le château d’eau. Mais Maurice n’ouvre les vannes qu’une heure par semaine. « On doit se contenter de cette quantité, c’est déjà pas mal. Il y a déjà un peu d’eau en cette période ». Mais depuis que le confinement général a été décrété, ils sont de plus en plus nombreux à s’installer provisoirement sur l'îlot Taanlô. Suzanne Bull, étudiante à l’université, et sa sœur, lycéenne à Pouembout, entretiennent les billons d’ignames. « Ici on peut aller à la mer, au champ, on peut aussi rester à la maison. Les autres sont enfermés alors qu’ici on peut sortir sans problème », affirme Suzanne. « Il n’y a pas de réseau ici, pour avoir internet il faut aller près de la plage ».
Le reportage de Brigitte Whaap
Maurice Porou vit lui aussi sur Taanlô depuis trois ans avec sa femme et ses enfants. Il est le responsable de l’usine de dessalement. Grâce à une machine financée par la commune de Poum, 200 litres d’eau potables sont envoyés par heure vers le château d’eau. Mais Maurice n’ouvre les vannes qu’une heure par semaine. « On doit se contenter de cette quantité, c’est déjà pas mal. Il y a déjà un peu d’eau en cette période ». Mais depuis que le confinement général a été décrété, ils sont de plus en plus nombreux à s’installer provisoirement sur l'îlot Taanlô. Suzanne Bull, étudiante à l’université, et sa sœur, lycéenne à Pouembout, entretiennent les billons d’ignames. « Ici on peut aller à la mer, au champ, on peut aussi rester à la maison. Les autres sont enfermés alors qu’ici on peut sortir sans problème », affirme Suzanne. « Il n’y a pas de réseau ici, pour avoir internet il faut aller près de la plage ».
Le reportage de Brigitte Whaap