Conditions de travail difficiles, rémunération trop faible, suspension des règlements de la Cafat, certaines professionnelles de santé indiquent qu’elle pourraient mettre la clé sous la porte.
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Sur les quelques vingt-cinq cabinets libéraux que compte le territoire, cinq menacent de fermer et dix autres sont en grande difficulté financière. « On avait déjà fait pas mal de propositions au gouvernement il y a un an et demi quand il y avait eu les premières grèves », regrette Valérie Lescroart, secrétaire adjointe du syndicat des sages-femmes de Nouvelle-Calédonie. « On avait proposé de revaloriser la profession, de re-flécher le parcours de soin et une augmentation du tarif de la consultation parce que par rapport à nos confrères on est très mal rémunérées. Que ce soit les propositions d’économie, qui permettaient de revaloriser au passage la profession ou l’augmentation, rien n’a été fait ».
Sur les réseaux sociaux, certaines d’entre elles ont décidé de prendre la parole au travers d’une vidéo témoignage.
« On comprend bien qu’au niveau des augmentations c’est compliqué car la Cafat n’a pas d’argent. Même les propositions qui ne coûtaient rien au gouvernement ni à la Cafat, mais qui permettaient juste aux patientes de consulter un professionnel de santé comme des sages-femmes qui coûtent moins cher à la Cafat, même ça n’a pas été fait. Notre cri d’alarme c’est ça, c’est de se dire qu’en deux ans voire même plus, tout ce qui a été proposé que ce soit le projet Do Kamo, ou toutes les mesures proposées par l’Inspection générale des affaires sociales, venue faire un audit sur la santé en Nouvelle-Calédonie, rien n’a été fait. C’est un peu une façon d’alerter le gouvernement et les citoyens de Nouvelle-Calédonie, afin qu’ils se rendent compte qu'aucune réponse n'a été apportée dans ce laps de temps », ajoute la professionnelle.
Sur les réseaux sociaux, certaines d’entre elles ont décidé de prendre la parole au travers d’une vidéo témoignage.
Alerter le gouvernement et les citoyens
« On comprend bien qu’au niveau des augmentations c’est compliqué car la Cafat n’a pas d’argent. Même les propositions qui ne coûtaient rien au gouvernement ni à la Cafat, mais qui permettaient juste aux patientes de consulter un professionnel de santé comme des sages-femmes qui coûtent moins cher à la Cafat, même ça n’a pas été fait. Notre cri d’alarme c’est ça, c’est de se dire qu’en deux ans voire même plus, tout ce qui a été proposé que ce soit le projet Do Kamo, ou toutes les mesures proposées par l’Inspection générale des affaires sociales, venue faire un audit sur la santé en Nouvelle-Calédonie, rien n’a été fait. C’est un peu une façon d’alerter le gouvernement et les citoyens de Nouvelle-Calédonie, afin qu’ils se rendent compte qu'aucune réponse n'a été apportée dans ce laps de temps », ajoute la professionnelle.
Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales
Igas Sages Femmes by Françoise Tromeur on Scribd