Salon du 4x4 : les véhicules hybrides à la conquête des Calédoniens

Salon du 4x4, image d'illustration.
La troisième journée du salon du 4x4 a fait le plein de visiteurs, ce samedi. Pour cette deuxième édition à l’arène du Sud de Païta, tous les concessionnaires de Nouvelle-Calédonie étaient présents. Parmi les coups de cœur, les SUV hybrides.
L’hybride, star du salon du 4x4? C’est en tout cas ce que laisse suggérer le festival de ces modèles, offert dans les allées de l'événement. Chez l'un des concessionnaires présents sur site, pionnier de l’hybride en Calédonie, les SUV Rav 4, Yaris et CHR adoptent toutes cette technologie, qui permet de réduire de moitié sa consommation de carburant. 
 

On a de plus en plus de monde sur de l’hybride, depuis à peu près cinq ans. Dans notre gamme, quasiment 40% de nos véhicules sont sur de l’hybride. 50% sur de l’utilisation essence et 50% sur une utilisation en électrique.
- Alexandre Coulson, responsable commercial 

 

Des modèles associant essence et électrique qui bénéficient d'une TGC à 3%. Les véhicules thermiques eux, sont taxés à 22%.

Verdir la consommation 

Du côté des visiteurs, bon nombre d’entre eux cherchent à verdir leur consommation. À l’image de Lionel Deriq, visiteur, charmé par un modèle qui se recharge en roulant, pendant les phases de décélération et de freinage. 
 

Au niveau de l’écologie aussi c’est bien. Je ne pense pas changer tout de suite, mais dans l’avenir, une hybride ça me dirait.
- Lionel Dericq, visiteur


Puissance

Les Calédoniens restent également amateurs de puissance. Les pick-ups musclés et massifs, sont toujours très convoités, parfois au détriment de l’environnement. Pour exemple, un Dodge, consomme en moyenne 10 litres aux cent. 

Moins pratique pour le camping, mais plus écologiques, quelques citadines électriques sont également présentées au sein du salon du 4x4, sans grand succès. La Hyundai Kona fait pourtant office de référence dans le domaine, avec ses 500 km d’autonomie.
 

On sent de l’intérêt, mais c’est quand même assez nouveau, on a besoin d’un peu d’acclimatation. Vous avez des bornes par exemple, à Dumbéa, où vous pouvez recharger votre voiture gratuitement, mais il faut que ce soit quelque chose qui se généralise.
- Philippe Riche, responsable commercial 


L’électrique, une technologie propre, mais encore trop contraignante. De quoi laisser perplexe quant à la possibilité d’abandonner prochainement les voitures thermiques.

Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut, à retrouver dans votre JT de 19h30