Tirer un bilan du système énergétique calédonien, afin de faire des propositions pour une stratégie énergétique plus verte. Le schéma de transition énergétique, voté par le congrès en août dernier a de grandes ambitions, qui se concrétisent déjà à plusieurs niveaux. Reste la décarbonation de l'énergie métallurgique, la plus vorace et la plus polluante. L'objectif à horizon 2035 est d'introduire 50% d'énergie renouvelable, dans le mix énergétique du nickel.
Promesse présidentielle : l'Etat financera l'énergie nécessaire au nickel
Lors de sa visite, en juillet, Emmanuel Macron avait affirmé, dans son discours, que l'État prendrait à sa charge la construction d'une ou plusieurs centrales décarbonées. Le président de la République s'était montré conscient que la Nouvelle-Calédonie, seule, ne peut pas s'offrir cette opportunité. La signature d'une convention pluriannuelle, ce lundi, est un pas vers cette solution : la commission de régulation de l'énergie est une instance nationale. Elle publiera un premier rapport d'ici à la fin de l'année. À partir de ce rapport, l'Etat sera en mesure d'ouvrir des lignes de financement.
Nous allons rentrer dans les détails sur la place de l'énergie solaire (...) la décarbonation des moyens pour l'industrie du nickel
Emmanuelle Wargon présidente de la commission de régulation de l'énergie
En route vers la transition énergétique
La Nouvelle-Calédonie, à travers toutes les infrastructures d’énergies renouvelables, qui sont sorties de terre ces dernières années, est entrée de plain-pied dans la transition énergétique. Le deuxième schéma de transition énergétique, voté par le Congrès en août, veut, encore, accentuer la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Avec un préalable clairement annoncé : que la transition énergétique soit aussi l'occasion d'économiser des ressources et de donner une meilleure compétitivité au pays.
Il faut que les tarifs soient au rendez-vous (...) notre industrie a besoin de compétitivité
Louis Mapou président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie
Voyez le reportage TV de Brigitte Whaap et Luigi Wahmereungo Palmieri