Pour la visite du ministre des Outre-mer à Hienghène, le lieu de la rencontre avec les membres du comité des sages est tout un emblème : celui du gîte Kawaboano, gîte de Marie-Claude Tjibaou et de sa famille. Une réunion qui s’est tenue en fin d’après-midi, et qui a duré un peu plus de deux heures.
"Où va l'argent?"
L’occasion d’aborder plusieurs sujets : l’impact des réseaux sociaux, la crise sanitaire, la jeunesse, le foncier et les inégalités. Il a surtout été question des interrogations des différentes communautés calédoniennes. "L’État a beaucoup investit, et notamment par des flux financiers importants. Et puis il y a de grands écarts au niveau de la société, donc on se pose des questions. Où va l’argent? Qu’est-ce qu’on en fait? Et puis ça ne s’améliore pas", regrette Marie-Claude Tjibaou, membre du comité des sages.
Rôle du comité des sages
Si la date du prochain référendum n’était au menu des discussions, l’après référendum et le rôle du comité des sages pendant la prochaine période transitoire a été abordé. "Nous allons nous investir encore au moins un an et demi ou deux ans, pour aller jusqu’à la fin de la période transitoire. Et participer à différents groupes de réflexions, ou apporter notre contribution à ces groupes", poursuit Jean-Pierre Flotat, président du comité des sages.
Une séance de travail enrichissante pour le ministre, qui va lui permettre de nourrir sa réflexion. Un travail de terrain auprès de la jeunesse et de la société calédonienne, pour le comité des sages, appelé à durer dans le temps.
Le reportage de Brigitte Whaap et Nathan Poaouteta :