Vérifier le niveau des cours d'eau et des nappes phréatiques : c’est l'une des missions de la Davar. Des équipes se rendent régulièrement sur le terrain pour effectuer des relevés.
Les plus anciennes données datent des années 1950, quand les premières stations ont été installées près des rivières calédoniennes. Depuis, « le parc s’est agrandi, on en compte plus de quarante aujourd’hui », note Christophe Laroche, le chef de service adjoint du pôle ressource en eau à la Davar.
Ces quarante-cinq stations hydrométriques sont réparties sur l’ensemble du pays. De quoi offrir des chroniques au long court qui permettent de faire les dimensionnements nécessaires. « Demain on imagine que ces données pourront être utilisées pour évaluer le changement climatique au niveau de la ressource en eau en Nouvelle-Calédonie », souligne Christophe Laroche.
Parallèment au suivi du niveau des cours d’eau, la Davar gère un réseau de plus de soixante-dix stations pluviométriques. Des données sur lesquelles peut se baser la Nouvelle-Calédonie pour construire notamment le schéma d’orientation de la politique de l’eau votée par le Congrès en mars.