Chaque année, les partenaires sociaux, à savoir syndicats des salariés et employeurs, se réunissent pour négocier l’évolution des salaires. Ces négociations se déroulent par branche et par secteur d’activité. "D'un secteur d'activité à l'autre, il n'y a pas forcément les mêmes problématiques, il n'y a pas les mêmes besoins, pas les mêmes attentes et pas les mêmes moyens", explique Bertrand Courte, le vice-président du Mouvement des entreprises de Nouvelle-Calédonie.
Une grille d'indices
A l’issue des négociations, un accord de branche est conclu entre les partenaires. C’est à partir du salaire de base que les évolutions se font, en fonction du niveau et de l’échelon. Cela constitue une grille d’indices. "Il y a des grilles salariales. C'est à partir de ces grilles par branche qu'on fait le calcul du point et de l'échelle. Suivant votre catégorie, cela donne votre salaire, détaille Jean-Louis Laval, président de l’U2P-NC, l'Union des entreprises de proximité. Il y a un salaire de base, un salaire minimal, qui est le SMG, et suivant votre catégorie, on calcule votre salaire d'après cette grille."
Monter en compétence
Et lorsque syndicats des salariés et organisations patronales tombent d’accord sur une augmentation des salaires dans une branche d’activité, celle-ci s’étend à tous les employeurs de ce secteur.
Bertrand Courte ajoute cependant que "la première source d'augmentation d'un salaire, mis à part les négociations où l'on revoit la valeur des points, c'est de monter en compétence, de monter d'échelon et de monter de niveau."