Posté sur le pont de Ko Wé Kara à la sortie de Nouméa, le brigadier de la police nationale vient de prévenir ses collègues à moto. Un binôme s’élance pour intercepter le contrevenant, repéré grâce à un tout nouveau radar. Un équipement de dernière génération qui améliore les contrôles. "Une portée maximale de 640 mètres. Vitesse maximum pour flasher : 300 km/h. L'appareil est très compact et pèse 400 gr, il y a quelques années, ça pesait 1 kg" détaille le Major Alexandre N’Go.
L’appareil ne manque en effet pas d’atouts; il est aussi équipé d'une lentille polarisante, qui permet d'atténuer les reflets sur le pare-brise, "ce qui nous permet éventuellement de repérer un conducteur au téléphone et s'il n'a pas la ceinture de sécurité"
Prévention et répression
Bilan de l’opération : 8 excès de vitesse, 1 non-port de la ceinture de sécurité, une suspension de permis pour excès de plus de 40 km/h et un défaut d’assurance suivi du placement du véhicule à la fourrière. Pour une année complète, les opérations de contrôles à l’échelle du territoire permettent de constater et de verbaliser plusieurs type d’infractions.
A l'échelle annuelle, ça ramène à peu près 9000 excès de vitesse, 550 suspensions de permis de conduire, un chiffre équivalent pour les conduites sous l'état d'un empire alcoolique... et 1200 non-port de ceinture de sécurité.
Julien Pailhère, directeur de cabinet du haut-commissaire
Au-delà du volet répression, l’ambition est bien de contribuer à la mise en œuvre plus globale d’une politique de lutte contre la délinquance routière, au côté du gouvernement en charge de la prévention et avec des chiffres de mortalité routière 4 fois plus élevés que ceux de la métropole.... et un début d’année au bilan déjà dramatique, il y a urgence en la matière.