Sécurité sanitaire renforcée à l’usine du sud

Prévention Covid à l'usine du Sud, avril 2020.
Vale NC poursuit son activité sur le site de l’usine du sud, avec un effectif réduit mais une sécurité sanitaire accrue. L’industriel vise une exemplarité, tout en cherchant un éventuel repreneur.
 
Un dispositif resserré avant l’embarquement des passagers du catamaran à Nouméa : prise de température, port du masque obligatoire et nettoyage des mains. Le navire continue ses rotations entre la ville et l’usine, mais avec moins de passagers à bord.
A l’entrée principale du site de Goro, sécurité sanitaire optimale aussi, pour le personnel de Vale comme pour les sous-traitants, soit un peu plus d’un millier de personnes qui poursuivent leur travail sur le site. « Nous avons réduit la voilure, explique Antonin Beurrier, pdg de Vale NC, en ramenant la production à 50% de notre capacité habituelle. Et nous remontons progressivement la production. Notre effort est concentré sur la fermeture de la raffinerie, et sur la fabrication du NHC (Nickel Hydroxyde Cake), ce produit intermédiaire qui entre dans la composition des batteries pour véhicules électriques ».
 

Vale s'est réorganisée 

Les équipes de sécurité ont été accentuées, une trentaine de personnes par exemple compose celle des mesures d’urgence. Sur le port, moins de navires à traiter, et un dispositif supplémentaire mis en place depuis une quinzaine de jours. Sur la base-vie, plus de repas pris à table dans le réfectoire, mais une distribution de pack lunches à consommer à l’extérieur. Et plus non plus de nuitées dans les dortoirs : seulement 800 personnes dorment sur le site, uniquement en chambres individuelles.
 

40 000 masques 

L’entreprise avait anticipé la crise, et commandé à Singapour 40 000 masques de protection qui sont arrivés par avion. Vale fabrique également dans son laboratoire sa propre solution hydro-alcoolique. L’objectif annoncé est d’atteindre une exemplarité dans l’application des règles sanitaires.

Dans le même temps, la recherche d’un repreneur continue, certes pas facilitée par l’impossibilité de faire visiter les installations. Mais les contacts se poursuivent sous forme de vidéo-conférences. La transmission voulue par le groupe brésilien sera plus longue que prévu.