La Calédonie peut faire beaucoup mieux en matière de valorisation de ses déchets. Selon une étude conjointe de l’Ademe, de l’AFD et du WWF, seuls 41% des déchets organiques sont valorisés. Pour le reste des déchets dits non dangereux, ce taux descend même à 28%.
Pourtant, le secteur est porteur de développement : il génère à l’heure actuelle 1 810 emplois et sa valeur ajoutée est estimée à 16,9 milliards de francs.
Baisse des importations
Le recyclage des déchets évite des importations de matériaux et de matières premières qui sont nécessaires à la production domestique de biens et services. Par exemple, l’utilisation de déchets organiques comme intrants agricoles peut contribuer à réduire voire supprimer l’importation d’intrants et fertilisants chimiques. Le secteur de la gestion des déchets fait en effet partie des secteurs de la transition écologique qui contribue le plus à l’amélioration de la balance commerciale.
Ainsi selon cette étude, en recyclant 60% des déchets tout en réduisant leur production de 34% , la Nouvelle-Calédonie pourrait réduire le déficit de sa balance commerciale de 14,3 milliards. Cette équation vertueuse pourrait par ailleurs déboucher sur la création de 1 520 emplois.