Un vide-grenier géant animait le parc Fayard de Dumbéa, ce dimanche, et l'un des stands était dédié au petit garçon victime d’un requin bouledogue le 25 mai. Une action de solidarité parmi bien d'autres.
Françoise Tromeur et Jeannette Peteisi •
Le parc Fayard de Dumbéa accueillait ce dimanche le vide-greniers Brocantia : 250 stands, quelques milliers de visiteurs et une opération de solidarité pour aider la famille du petit Anthony. Il y a huit jours que cet enfant de dix ans a été attaqué par un requin bouledogue dans une marina de Nouméa.
Evasané en Australie
Le garçon, qui a perdu une jambe et une partie du bassin, a passé plusieurs jours au médipôle de Koutio avant d’être évasané vers l’Australie. Il est désormais pris en charge par un hôpital pour enfants de Sydney. C'est ce que relate la page Soutien à notre petit Anthony tenue sur Facebook par plusieurs membres de sa famille.
Cagnotte
Pendant ce temps, en Calédonie, la solidarité n’en finit pas de s’exprimer. La cagnotte ouverte sur un site internet spécialisé affichait plus de six millions CFP ce dimanche à 16 heures, collectés auprès d'un millier de donateurs. La somme«aidera à financer toutes les chirurgies réparatrices, les reconstructions, les prothèses…, a expliqué la famille, ainsi que le réaménagement total de la maison et bien sûr tous les déplacements hors territoire dont il aura besoin».
Des actions et des urnes
En parallèle, les actions destinées elles aussi à soutenir financièrement le petit garçon se sont multipliées. A l’initiative de son école, de professionnels, d’associations ou de particuliers. Jeudi, une matinée de mobilisation était organisée au jardin d’enfants de Bourail, avant une soirée de levée de fonds à Nouméa au club-house de la marina Port-du-Sud.
«Une petite contribution, mais...»
Et des urnes ont essaimé dans des endroits très divers : station-service, restaurant, magasin de pêche, librairie, boulangerie, marché ou concessionnaire automobile. Au vide-greniers du parc Fayard, Jeannette Peteisi a interrogé les visiteurs qui glissaient leur obole dans l'une d'elles.