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Depuis deux jours, les 215 salariés de la SLN et les sous-traitants n'ont pas accès à l'ensemble des installations. Un blocage initié par le MGRK, le Mouvement de Groupes révolutionnaires Kanak dont les revendications se déclinent en trois points : l'annulation du référendum, la rétrocession des terres et l'application des droits des peuples autochtones. Dans ce contexte, les manifestants exigent de négocier directement avec l'Etat. "On revendique juste nos droits coutumiers qui sont reconnus par l'ONU. Nous demandons notre indépendance. A travers cette action, nous souhaitons être entendus par les états membres de l'ONU et par l'état français. Nous estimons être ignorés sur nos propres terres. Nos richesses ont été pillées par l'état colonial. Voilà les raisons de notre action qui est un mouvement pacifique." précise Alexandre Bwaa, président du collectif MGRK.
Dans un communiqué, les coutumiers de Koumac indique "ne pas être au courant de cette action menée sur le site de Tiébaghi " et soulignent que " ce n'est pas un mot d'ordre des institutions coutumières Hoot Ma Whaap".
Dans un communiqué, les coutumiers de Koumac indique "ne pas être au courant de cette action menée sur le site de Tiébaghi " et soulignent que " ce n'est pas un mot d'ordre des institutions coutumières Hoot Ma Whaap".