Six affaires devant les assises

La première affaire sera jugée demain.
La deuxième session d’assises de l’année en Nouvelle-Calédonie commence ce lundi 19 juin, à Nouméa. Seront jugés un assassinat, deux tentatives de meurtre, deux viols et des violences volontaires ayant entraîné la mort d’un enfant par personne qui avait autorité.
Six affaires seront jugées au cours de la deuxième session d’assises de l’année, qui s’ouvre ce lundi matin par la révision de la liste des jurés. A savoir un assassinat, deux tentatives de meurtre, deux viols et un dossier de violences volontaires ayant entraîné la mort d’un enfant par personne ayant autorité. 

Un homme sans domicile fixe frappé dans son sommeil

L’assassinat, d’abord. En août 2015, le corps d’un homme sans domicile fixe, âgé d’une trentaine d’années, était retrouvé devant le Mémorial américain de la baie de la Moselle, à Nouméa. Pour des insultes, il avait été frappé  plusieurs fois à la tête, avec une pierre, pendant son sommeil. L’auteur s’est assuré de la mort de la victime en lui assénant une autre série de coups. 
Accusé de ce meurtre avec préméditation, Pierre Doumai, placé en détention depuis le 6 août 2015, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.  

La violente agression d'une commerçante

Cinq jours plus tôt, une commerçante du centre-ville était agressée violemment, des coups de couteau à la gorge et des coups de pied à la tête, au cours d’un braquage. Jerry Gony sera jugé le 26 juin pour tentative de meurtre  et vol avec arme.

Viol en cellule de dégrisement

Deux affaires de mœurs  seront examinées en fin de session. L’une concerne Pierre M’Boueri, ce jeune d’une vingtaine d’années qui, en décembre 2015, viole un homme dans une cellule de dégrisement au commissariat de police.  

Des faits reconnus onze ans après

L’autre dossier de viol se réfère à André Nemba. Renvoyé de la session d’assises qui s’est déroulée en mars, il sera examiné pendant deux jours, les 29 et 30 juin. En mai 2003, l’accusé avait enlevé, séquestré et violé une femme à Nouméa. Des viols qu’il a reconnus en 2014, onze ans après les faits, lorsque les enquêteurs ont fait le rapprochement avec les traces génétiques d’un homme qui avait commis des violences sur son épouse. Il encourt une peine de quinze ans de réclusion.