Menaces de mort envers sa concubine, violences sur gendarmes et agression du capitaine du Betico… un trentenaire a été condamné à six mois de prison ferme avec maintien en détention mardi au tribunal correctionnel.
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C’était le jeudi 23 janvier dernier. Le prévenu, un trentenaire de retour à son domicile à Teouta, dans le nord d’Iaai voit rouge, quand il aperçoit les gendarmes dans sa cour. L’homme ne veut rien savoir, pour lui, les services de sécurité auraient dû passer par la chefferie. Il profère des menaces, puis crache sur les forces de l’ordre, avant de blesser l’un d’entre eux. La tension monte, l’homme alcoolisé résiste. Les gendarmes devront se mettre à cinq pour le maîtriser, alors qu’ils s’étaient rendus sur place suite à des menaces de morts du prévenu envers sa concubine. Des menaces envoyées par SMS entre les mois de décembre et de janvier, réitérée à l'occasion du repas de Noël. Des provocations jugées assez sérieuses pour que le parquet ordonne son interpellation.
L’homme originaire d’Ouvéa n’accepte pas que sa concubine ait pris ses distances, après onze ans de vie commune et explique « penser à leur fils de cinq ans ». « Mais alors quel exemple donnez-vous à travers ces excès de colère ? », questionne le président du tribunal. Interrogation à laquelle le prévenu répondra avec des excuses. Il demandera également pardon dans le cadre d’une autre affaire : celle de l’agression du capitaine du Betico à qui il avait jeté une pierre, le 24 octobre dernier. Un trentenaire décrit par le parquet comme un « faiseur de loi », pour qui deux ans de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve ont été requis.
Le père de famille a été condamné à six mois de prison ferme, avec maintien en détention. L’interdiction de séjour à Ouvéa n’a pas été retenue. En revanche, il devra se tenir loin de sa concubine et devra éviter les débits de boisson à sa sortie. Il aura encore six mois au-dessus de la tête.
Un « faiseur de loi »
L’homme originaire d’Ouvéa n’accepte pas que sa concubine ait pris ses distances, après onze ans de vie commune et explique « penser à leur fils de cinq ans ». « Mais alors quel exemple donnez-vous à travers ces excès de colère ? », questionne le président du tribunal. Interrogation à laquelle le prévenu répondra avec des excuses. Il demandera également pardon dans le cadre d’une autre affaire : celle de l’agression du capitaine du Betico à qui il avait jeté une pierre, le 24 octobre dernier. Un trentenaire décrit par le parquet comme un « faiseur de loi », pour qui deux ans de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve ont été requis.
Le père de famille a été condamné à six mois de prison ferme, avec maintien en détention. L’interdiction de séjour à Ouvéa n’a pas été retenue. En revanche, il devra se tenir loin de sa concubine et devra éviter les débits de boisson à sa sortie. Il aura encore six mois au-dessus de la tête.