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Depuis vendredi, le SGTINC, le Syndicat Général des Travailleurs des Industries de Nouvelle-Calédonie, tient un piquet de grève à l’entrée de Doniambo. Une cinquantaine d’employés dénoncent notamment leurs mauvaises conditions de travail. Conscient de la situation fragile de la société, le syndicat entend monter d’un cran si aucun accord n’est trouvé.
« On a mis un accord sur 147 heures sur mines où les gens travaillent 10 heures et demi, un autre accord sur l’usine où les gens travaillent 12 heures par jour maintenant. On a réduit les effectifs, on augmente le temps de travail et derrière tout ça, y’a aussi pas mal de choses promises dans le cadre de ces accords qui ne sont pas mises en place. Comme des salles de repos, des zones d’éclairages, des parkings, des ramassages qui devaient être organisés pour ramener les ouvriers chez eux… On n’est pas là pour mettre à mal l’outil de travail mais au bout d’un moment, l’homme doit revenir sur le devant de la scène et la production moins priorisée. » explique Glenn Delathière, délégué du SGTINC-CGC.
De son côté, la direction de la SLN affirme prendre acte du mouvement. Elle poursuit le dialogue avec les partenaires sociaux et indique que l’urgence est la mise en œuvre du plan de sauvetage.
Un conseil d’administration est prévu à Paris, le 24 juillet prochain.
« On a mis un accord sur 147 heures sur mines où les gens travaillent 10 heures et demi, un autre accord sur l’usine où les gens travaillent 12 heures par jour maintenant. On a réduit les effectifs, on augmente le temps de travail et derrière tout ça, y’a aussi pas mal de choses promises dans le cadre de ces accords qui ne sont pas mises en place. Comme des salles de repos, des zones d’éclairages, des parkings, des ramassages qui devaient être organisés pour ramener les ouvriers chez eux… On n’est pas là pour mettre à mal l’outil de travail mais au bout d’un moment, l’homme doit revenir sur le devant de la scène et la production moins priorisée. » explique Glenn Delathière, délégué du SGTINC-CGC.
De son côté, la direction de la SLN affirme prendre acte du mouvement. Elle poursuit le dialogue avec les partenaires sociaux et indique que l’urgence est la mise en œuvre du plan de sauvetage.
Un conseil d’administration est prévu à Paris, le 24 juillet prochain.