Depuis 1969, la société d’études historiques de Nouvelle-Calédonie est reconnue pour ses publications sur l’histoire du pays et de ses habitants. En cinquante ans, ses membres ont édité plusieurs centaines d’articles, de revues et de livres.
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La société d’études historiques de Nouvelle-Calédonie compte aujourd’hui 450 membres et abonnés, tous passionnés par l’histoire du pays et du pacifique. Créée en 1969 par Georges Pisier, André Surleau et Bernard Brou, cette association loi 1901 a pour objectif de récolter des informations sur le passé et de les relater le plus fidèlement possible. « Il ne faut pas broder, il faut dire ce qui est, et souvent c’est très beau ce qui est », assurait à l'époque Bernard Brou l’un des fondateurs. Jugées inexactes, certaines publications ont été remises en cause.
Mais en cinquante ans, la majorité des écrits de l’association a marqué les familles calédoniennes, qui souhaitaient connaitre l’histoire de leurs ancêtres. « C’est à la portée de tout le monde bien sûr. Ce sont deux-cent revues avec 1500 articles et puis il y a tous les livres que nous avons écrits… et nous continuons », explique Gabriel Valet, président de la société d’études historiques de Nouvelle-Calédonie. Encore aujourd’hui, les bénévoles de l’association travaillent sur l’histoire de la population de la grande terre et des îles loyautés. Des livres ont aussi été traduits en Français, comme l’ouvrage de l’Australienne Dorothy Shineberg sur les travailleurs néo-hébridais.
De 1865 à 1930, 15 000 personnes, adultes et enfants ont servi de main d’œuvre sur le territoire. « Mme Shineberg parle également des travailleurs engagés. Officiellement ils étaient engagés dans un contrat, mais là aussi il y a eu des pratiques très violentes au début. Après ça a été beaucoup plus contrôlé. Il y avait des navigateurs recruteurs de Nouvelle-Calédonie qui allaient recruter là-bas, c’était leur boulot. Dans les grandes familles de Nouméa, certains étaient spécialisés dans ce blackbirding », raconte Jerry Delathière, vice-président de l’association.
De nos jours, ces bénévoles férus d'histoire privilégient le support papier pour leurs publications et proposent à leurs abonnés quatre revues par an.
Le reportage de Natacha Cognard et Michel Bouilliez :
Mais en cinquante ans, la majorité des écrits de l’association a marqué les familles calédoniennes, qui souhaitaient connaitre l’histoire de leurs ancêtres. « C’est à la portée de tout le monde bien sûr. Ce sont deux-cent revues avec 1500 articles et puis il y a tous les livres que nous avons écrits… et nous continuons », explique Gabriel Valet, président de la société d’études historiques de Nouvelle-Calédonie. Encore aujourd’hui, les bénévoles de l’association travaillent sur l’histoire de la population de la grande terre et des îles loyautés. Des livres ont aussi été traduits en Français, comme l’ouvrage de l’Australienne Dorothy Shineberg sur les travailleurs néo-hébridais.
De 1865 à 1930, 15 000 personnes, adultes et enfants ont servi de main d’œuvre sur le territoire. « Mme Shineberg parle également des travailleurs engagés. Officiellement ils étaient engagés dans un contrat, mais là aussi il y a eu des pratiques très violentes au début. Après ça a été beaucoup plus contrôlé. Il y avait des navigateurs recruteurs de Nouvelle-Calédonie qui allaient recruter là-bas, c’était leur boulot. Dans les grandes familles de Nouméa, certains étaient spécialisés dans ce blackbirding », raconte Jerry Delathière, vice-président de l’association.
De nos jours, ces bénévoles férus d'histoire privilégient le support papier pour leurs publications et proposent à leurs abonnés quatre revues par an.
Le reportage de Natacha Cognard et Michel Bouilliez :